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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 09:37

Face à la montée du fanatisme, de l'intégrisme, de la barbarie, le meilleur moyen de rendre hommage aux disparus de l'attentat perpétré envers Charlie Hebdo, de ses quatre dessinateurs, mais également aux autres victimes, c'est de continuer le combat pour la démocratie.

Ne baissons pas les bras !

Aussi contrairement à quelques confrères qui préfèrent ne pas publier d'articles aujourd'hui, je continue et ne m'arrête pas au bord du chemin, en ne laissant pas des assassins croire qu'ils ont réussi à nous boucler le bec.

Ne baissons pas les bras !

La liberté d'expression, c'est aussi cela, et il ne faut pas se taire face à des tueurs qui veulent nous imposer une loi inique, celle d'une religion. Ceux qui se prétendent serviteurs d'un dieu quelconque se cachent derrière un étendard pour mieux assouvir leurs instincts de meurtre, derrière un livre, Bible ou Coran, dont ils déforment souvent les préceptes pour mieux se justifier. Mais il n'y a aucune justification aux meurtres et à la guerre de religion. L'esprit de tolérance est bafoué, et s'ils déplorent quelques dessins, qu'ils prennent à leur tour un crayon. Ce n'est pas par le feu et la violence que les problèmes d'incompréhension seront résolus, mais par la parole et le dessin aussi virulents peuvent-ils être.

Ne baissons pas les bras !

Les dessinateurs de presse ne baissent pas les bras.

Faisons comme eux !

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commentaires

A
Tu as raison : ne baissons pas les bras.
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O
Bonsoir Alex et merci...
M
Bonsoir Paul,<br /> <br /> Je comprends ce que tu éprouves et tu as raison. Mais personnellement, j'ai fait le choix de suspendre mes chroniques en hommage à ces victimes. Et non pour la liberté d'expression que, de toute façon, personne ne parviendra jamais à nous retirer. <br /> Je ne pourrais de toute façon rien écrire en ce moment. La douleur est trop intense. <br /> Je suis comme Claude : atterrée, sidérée, révoltée et surtout profondément attristée par cet acte de barbarie inqualifiable.
Répondre
O
Bonsoir Marine<br /> Je comprends ta réaction, comme celle de Claude, et je la respecte, car le sentiment de révolte et de non soumission peut se traduire différemment chez chacun de nous. Mais je suis comme les journalistes, les dessinateurs de presse, et les circassiens lorsqu'un accident arrive : rien ne doit nous obliger à ne plus exercer ce qui nous guide. Évidemment, je ne peux me comparer à eux, mais le ressenti est le même. <br /> Amitiés
C
Salut Paul<br /> Non, aujourd'hui, je ne peux pas : j'ai perdu deux êtres chers, Cabu et Wolinski. C'est avec eux, avec Cavanna, Choron, Gourio, et tous ces anticonformistes, que j'ai grandi et mûri. J'en suis malade à chialer de douleur.<br /> Mais à l'avenir, plus que jamais en leur mémoire, tu peux être sûr de ma férocité contre les fanatismes religieux de tous poils et les fanatismes politicards, contre tous ceux qui sèment et cultivent la haine, car c'est l'ensemble de leur intolérance qui a tué hier. <br /> Liberté, j'écris ton nom : Charlie ! <br /> Amitiés.
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O
Bonjour Claude<br /> Je te comprends<br /> Il y a ceux qui préfèrent ne pas exprimer publiquement leur douleur, pour le moment et je sais que tu réagiras plus tard, et puis il y a ceux qui comme les journalistes et les dessinateurs de presse (hier comme tous les jours il y avait Chaunu sur FR3 Basse-Normandie) qui veulent à tout prix garder leur liberté d'expression. Chacun son choix mais les deux sont honorables...<br /> Amitiés
G
Tout à fait d'accord! Je suis Charlie!
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O
Merci Gridou mais c'est le genre de billet que je n'aime pas mettre en ligne. Pourtant il faut avoir le courage de dénoncer la lâcheté de ceux qui se réfugient derrière une religion pour perpétrer des ignominies<br /> Amitiés
L
Parfaitement d'accord avec toi! A travers nos blogs et chacun à notre maniere, c'est une façon de leur rendre hommage et de commencer ou continuer la lutte pour la liberté...Elle est si facile à perdre.C'est un droit qu'il faut sans cesse défendre et ces assassinats en sont la preuve.
Répondre
O
Bonjour Lucine<br /> Je ne me sentais pas le courage de rester les bras croisés...

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  • : Lectures de l'Oncle Paul
  • : Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !
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