Auprès de ma blonde…
Annecy et sa région n'avaient pas connu cette effervescence depuis belle lurette: une série de crimes, ayant pour victimes d'innocents automobilistes, alimente les colonnes des journaux.
La gendarmerie et les policiers sont sur le pied de guerre. Seulement la maréchaussée n'a rien, pas le moindre début de commencement d’embryon de petit peu de pas grand-chose de morceau d'indice. Que des cadavres éventrés à l'aide d'un pique-feu. Et le vol ne semble pas être le motif de ces agressions.
Pour Jean Yves Letranchant, photographe de presse, c'est l'occasion rêvée de se faire un nom, lui qui voudrait connaître la consécration en devenant un nouveau Doisneau. A vingt cinq ans il est ambitieux et sa liaison avec la fille de riches commerçants de la cité pourrait lui ouvrir de bien agréables horizons, si seulement Martine ne se montrait pas parfois si distante.
L'une des victimes a eu le temps, avant de décéder, d'inscrire avec son sang, un message sur la portière de sa voiture. Blond. Pour l'inspecteur Sentier, il ne peut s'agir que de la description d'une femme, la meurtrière selon toute vraisemblance. Blonde comme Martine, qui se rend le soir à de mystérieux rendez-vous. Blonde comme Camille, la jeune femme qui habite les Combes, un château délabré, situé au centre du triangle macabre. Blonde comme Agnès, la mère de Camille, qui ne porte pas son âge, et qui vingt ans auparavant a défrayé la chronique.
Jean Pierre Andrevon, plus connu des amateurs de science-fiction et de fantastique, s'est lancé depuis quelque temps dans l'écriture de romans policiers, alliant le thriller au suspense, et ceci avec une certaine réussite. L'atmosphère prévaut dans ce genre d'ouvrage et il maîtrise à fond son sujet.
Le lecteur qui tel un arbitre assiste à l'enquête tout en accompagnant le meurtrier, ou la meurtrière, dans ses forfaits sans toutefois en connaître l'identité, suit cette histoire avec un véritable intérêt.
Jean Pierre Andrevon sait fort à propos brouiller les pistes et nous faire partager les démêlés amoureux de son héros photographe. Et ceci n’est pas un cliché !
Jean-Pierre ANDREVON : L'amour, comme un camion fou. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Bon anniversaire à Jean-Pierre Andrevon né le 19 septembre 1937. L'angoisse, c'est délicieux. Surtout lorsque ce sentiment nous est procuré à la lecture d'un livre d'où surgissent les fantasm...
Jean-Pierre ANDREVON : Ce qu'il y avait derrière l'horizon... - Les Lectures de l'Oncle Paul
Ah, les joies d'une sieste, non crapuleuse... ! Lorsque Jo se réveille de sa sieste vespérale en cette fin d'après-midi d'un dimanche tranquille, auprès d'une rivière, alors que sa canne à p...
Jean-Pierre ANDREVON : C'est tous les jours pareil. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Quand Jean-Pierre Andrevon écrivait des nouvelles pour Charlie Hebdo ! En 1975, à la demande de Georges Wolinski, Jean-Pierre Andrevon a fourni pour Charlie Hebdo, auquel il collaborait depuis 1971
Jean Pierre ANDREVON : La mort blonde. Collection Crime Fleuve Noir N°45. Editions Fleuve Noir. Parution octobre 1993. 188 pages.
ISBN : 9782265049765
commenter cet article …