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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 04:30

Un chat homme de lettres en quelque sorte ?

Lilian Jackson BRAUN : Le chat qui jouait au postier.

Jim Qwilleran, journaliste touche à tout de talent au Daily Fluxion, vient d’hériter d’une fabuleuse fortune. Pour qu’il puisse en disposer librement il doit habiter au minimum cinq ans dans la grande maison léguée par une amie de sa mère, à Pickax dans le comté de Moose. Mais même en n’étant qu’usufruitier, il perçoit une coquette somme provenant de différents placements, immeubles, hôtels et autres investissements.

Qwill s’installe donc dans cette résidence, ce qui le change terriblement de ses habitudes et de l’ambiance du Club de la Presse. Il n’est pas vraiment perdu car quelque temps auparavant il a passé ses vacances non loin de son nouveau port d’attache. Il y a fait la connaissance de nombreux villageois, professeurs, ingénieur, une ravissante receveuse des Postes, mariée hélas, deux notaires, le frère et la sœur, mais surtout une jeune femme médecin, Mélinda, qu’il a commencé à courtiser.

Koko et Yom-Yom, ses deux chats siamois, apprécient leur nouvelle résidence, et Koko, décidément en verve, joue même au piano les premières notes d’une chanson dont l’héroïne est une certaine Daisy. Justement une employée de maison nommée Daisy a vécu dans cette maison, quelques années auparavant, marquant son passage de graffitis, de dessins sur les murs de sa chambre.

Qwill ne croit guère aux coïncidences. Connaissant les dons de son félidé et se fiant à quelques phénomènes sensoriels dont le hérissement de sa moustache, Qwill décide de fouiner un peu plus dans le passé de la jeune fille disparue un jour sans prévenir. Notre journaliste, spécialiste des affaires criminelles, sent que la maison recèle un secret. Il décide de le percer aidé en cela par son ami félin, véritable Sherlock Holmes à quatre pattes.

 

Dans Le chat qui jouait au postier, nous retrouvons bon nombre de protagonistes évoluant dans Le chat qui jouait Brahms, paru dans la même collection. Mais surtout nous suivons et jouons avec Koko à un jeu de piste criminel mettant en valeur les talents de cet étrange chat détective.

Une œuvre plaisante à lire, humoristique, primesautière, à l’intrigue rigoureuse. Cette atmosphère parfois farfelue, bon enfant, agreste, nous permet d’échapper à la noirceur de la description des grandes métropoles, ce qui ne veut pas dire pour autant que ce roman ait été écrit avec une plume trempée dans de l’eau de rose.

 

Lilian Jackson BRAUN : Le chat qui jouait au postier. Collection Grands Détectives N° 2245. Editions 10/18. Parution 18 novembre 1998. 256 pages.

ISBN : 978-2264017000

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commentaires

A
Mais pourquoi joue-t-il au criquet sur la couverture ?!
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O
Bonne question dont je ne possède pas la réponse... Les mystères 10/18...

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  • : Lectures de l'Oncle Paul
  • : Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !
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