Miroir, mon beau miroir...
Spécialiste dans les potins mondains, style les Potins de la Commère, Georgia Lee Maxwell quitte le journal où elle assure une chronique, la Floride où elle vit entourée de trois soupirants, et ce à cause d'un coup de tête et d'un antagonisme flagrant avec l'une des pimbêches de la haute société.
Afin de changer d'air elle décide de s'installer à Paris, et de devenir correspondante d'un journal féminin. Son premier contact avec la capitale n'est guère folichon, mais volontaire elle veut s'incruster et parvenir à ses fins, c'est à dire être reconnue comme une correspondante hors pair.
Plutôt spécialisée dans des sujets aussi intéressants que les essais comparatifs entre les différentes friandises d'un chocolatier ou dans les soirées mondaines que dans les faits-divers, et à la recherche d'un papier rémunérateur, elle s'accroche aux basques d'un restaurateur de meubles anciens afin de visiter en sa compagnie le Musée Bellefroide.
Mal lui en prend car sitôt dans la place elle assiste à un cambriolage et à la mort sans sommations d'un gardien. Motif de ce vol avec mort d'homme : un miroir assez spécial qui aurait appartenu à Michel de Notre-Dame, plus connu sous le nom de Nostradamus, et dont il se serait servi pour établir ses prédictions, les fameuses Centuries.
Ayant un doigt dans l'engrenage, notre brave journaliste va se dépêtrer dans une enquête particulièrement complexe. Ce miroir dérobé intéresse beaucoup trop de monde.
Mickey Friedman à qui l'on doit La grande Roue de Brahma, un excellent roman policier exotique, pêche un peu par une abondance de détails parfois superflus.
Pourtant son livre, que je qualifierai d'essentiellement féminin si je n'avais pas peur de me faire agresser par des représentantes du MLF, se lit d'une traite. Allez comprendre cette contradiction ! J'ai essayé moi-même et n'ai pas réussi.
Mickey FRIEDMAN : La Grande Roue de Brahma. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Et la Grande Roue brama le soir au fond des bois ? L'Inde et plus particulièrement Bombay et ses environs, avec ses coutumes, ses paysages, ses bidonvilles, ses croyances, nous est décrite un peu à
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2015/06/mickey-friedman-la-grande-roue-de-brahma.html
Mickey FRIEDMAN : Le miroir du Sphinx (Magic Mirror - 1988. Traduction de Paul Kinnet). Série Noire N°2170. Parution février 1989. 320 pages. 7,10€.