Les histoires d’amour finissent mal, en général !
Cousines, Louise, dix-sept ans, et Madeleine, vingt-deux, ont été élevées par le père de Louise, devenu veuf à la naissance de sa fille. Madeleine est orpheline recueillie par son oncle.
Au moment où nous faisons leur connaissance, elles sont toutes deux excitées car Robert Wall, le fils d’un ami exilé aux Etats-Unis, doit arriver. Enfin Louise va rencontrer pour la première fois celui qui lui est promis depuis des années.
Le mariage est projeté, seulement, comme vous pouvez vous en douter, des interférences amoureuses se produisent. Madeleine est attirée, malgré elle par le beau jeune homme, qui lui aussi se sent aimanté, malgré la présence affective de Louise.
Il va même déclarer sa flamme auprès de Madeleine qui tente de le raisonner. Elle ne veut pas trahir sa cousine.
Le mariage est célébré, Louise nage dans le bonheur, tandis que Robert nage dans les eaux troubles de l’envie. Un jour il soutient avec encore plus de tendresse, plus de chaleur, son amour à Madeleine qui elle aussi ressent la même émotion, tout en essayant de le repousser.
L’oncle de Madeleine, dont les oreilles traînent non loin, est persuadé que les deux jeunes gens sont amants. Il n’accepte pas cette situation et signifie à Madeleine, qui pleure comme une madeleine justement, qu’elle doit quitter la demeure et s’installer ailleurs, hors de sa vue.
Robert n’a pas dit son dernier mot !
Dans une intrigue conventionnelle, celle du trio, Guy Vander décrit cette histoire d’amour contrarié avec un côté sentimental larmoyant. Madeleine est confronté à un terrible dilemme, aimer le mari de sa cousine ou se désister. Elle résiste, grâce à son abnégation, mais une faille se produit. Toutefois elle trouvera la force pour résister après avoir succombé.
L’illustration de couverture est trop explicite pour laisser planer le doute sur le dénouement, mais tant pis, la lecture de cette historiette est trop agréable pour la négliger.
Guy VANDER : Qu’as-tu fait de ta jeunesse ? Collection Mon livre favori N°601. Editions Ferenczi. Parution 22 octobre 1932. 64 pages.
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