Bon anniversaire à John Farris né le 26 juillet 1936.
Whitman Bowers profite de la venue de son fils Terry, quatorze ans et demi, qu'il ne voit que lors des vacances, pour allier plaisir et travail. C'est à dire qu'en plus de quelques excursions de détente, il va visiter les Great Smoky Mountains, principalement la forêt de Wildwood, pour le compte de son employeur.
En effet celui-ci compte bâtir un village de vacances ainsi que des pistes de ski, et Whitman doit étudier sur place si ces projets sont réalisables.
Il va retrouver sur place Arn Rutledge et sa femme Faren. Arn servit sous ses ordres pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Mais Wildwood semble bien être une forêt maléfique. Faren se montre réticente lorsque Whitman lui expose ses projets. Quant à Arn, il est parti à la chasse, mais nul ne sait exactement quel est son gibier.
Wildwood, forêt sauvage, mystérieuses, enchantée, magique, mais aussi maléfique, et qui recèle bien des secrets.
En 1916, il y a un peu plus de quarante ans de cela, lors d'une réception organisée par Edgar Langford, Edgar le Fou, magicien et prestidigitateur à ses heures, passionné d'archéologie et de la civilisation assyrienne en particulier, lors d'une réception donc, ses cinq cents invités et son château disparaissent bizarrement.
Un château immense, construit à la manière des châteaux européens des XVIe et XVIIe siècles, ne peut se volatiliser ainsi dans la nature, et pourtant !
Des manifestations bizarres se produisent de temps à autre. De même apparaissent des personnages étranges, mi êtres humains, mi animaux.
John Farris, dont on n'a pas oublié le magnifique Ecailles, paru dans la même collection, nous livre cette fois encore un roman envoûtant, magique, angoissant, moins teinté d'exotisme mais tout aussi prenant, à cause ou grâce à l'ambiance ténébreuse, démoniaque et énigmatique qu'il distille avec un art consommé du suspense d'épouvante.
John Farris semble obsédé, obnubilé, fasciné par les serpents, puisque, tout comme dans Ecailles, ils jouent un rôle important. Mais le serpent n'est-il pas l'origine biblique de la race humaine, tout au moins l'un de ses acteurs principaux.
John FARRIS : La forêt sauvage (Wildwood - 1986. Traduction de Michel Demuth). Collection J'ai Lu épouvante N°2407. Editions J'ai Lu. Parution juin 1988. 448 pages.
Réédition février 2001.
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