D’admirateurs ?
Timide et rougissant, Jacques Dubreuil, jeune homme bien sous tout rapport physiquement, hèle Lucette qui vient de jouer au tennis et a oublié une de ses raquettes sur le terrain.
Il ne savait pas trop comment l’aborder et il est fort content d’avoir trouvé cette opportunité. Lucette est entourée de quelques jeunes gens, des admirateurs sans nul doute, dont le marquis Hugues de Marchal. Il est vrai que Lucette Vidal est la descendante d’une des plus grosses fortunes de France, et une barrière invisible se dresse en général devant les prétendants possibles mais désargentés.
A la faveur d’une partie de tennis en double, Jacques Dubreuil se lie avec Hugues de Marchal, ce qui lui permet d’être invité au bal du casino le soir même. Il danse avec Lucette, qui est un peu la reine de la soirée, et se présente comme le neveu d’Hervé Kerdrec, lequel dirige la banque Franco-Malgache. Coïncidence ? Le grand-père de Lucette est en relation d’affaires avec le banquier. Au cours des quelques danses que lui accorde la jeune fille, Jacques Dubreuil affirme qu’il ne peut rester longtemps dans cette ville d’eau, le travail l’appelant, et Lucette lui suggère peut-être de se retrouver dans la capitale. Elle est rougissante et ressent un certain malaise en sa présence. Serait-elle amoureuse ?
Cela ne l’empêche pas de partir comme prévu en croisière en Méditerranée, à bord de son yacht, le San Madre. Et justement le capitaine du yacht, Ludovic Hanson étant présent, elle lui présente le jeune homme. Bizarrement, l’ancien radiotélégraphiste du bord doit être remplacé par un certain Dubreuil. Il ne s’agit pas d’une homonymie patronymique. Jacques Dubreuil est bien celui qui est embauché comme radiotélégraphiste.
Mais sur le yacht, qui vogue en pleine mer, des incidents étranges se produisent, dont un vol de bijoux. Et Lucette s’étant renseignée, il apparait que Jacques Dubreuil n’est pas le neveu du banquier. Son nom est inconnu des effectifs. Alors, tout naturellement les soupçons se portent sur ce jeune homme bien sous tout rapport, en apparence !
Sous cette histoire d’amour se cache une intrigue policière plaisante. Les personnages sont bien campés et celui de Jacques Dubreuil assez ambigu prête à confusion. Mais l’auteur possède ses raisons pour le décrire ainsi.
On ne peut pas dire qu’il s’agit là d’un grand Dermèze, et ceci indépendamment du nombre de pages, mais cela se lit facilement au retour du travail, entre deux stations de métro. Ce qui était le but de ces petits fascicules : procurer un moment de détente à moindre frais entre deux soucis.
Cette collection ainsi que la collection Haute Police, du même éditeur, furent alimentées principalement par Yves Dazergues sous ses différents pseudonymes, Serge Marèges, Paul Mystère, Steve Evans et même sous son véritable patronyme de Paul Bérato. Mais on retrouve également la signature de Max-André Dazergues sous différents alias.
A noter que la quatrième de couverture proposait le début du prochain roman à paraître. Pour ce numéro, il s’agit de La noblesse d’aimer de Max-André Dazergues justement.
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Yves DERMEZE : Lucette et ses millions. Collection Amour et Charme N°17. Editions Diderot. Parution juillet 1945. 20 pages.
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