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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 08:20

  Y’a-t-il une vie avant Astérix ?

 

uderzo

 

UDERZO ? Personne ne l'ignore, cet homme est le créateur avec Goscinny du plus célèbre Gaulois de la planète…

Mais saviez-vous qu'Astérix est l'arbre qui cache la forêt ?

 

Avec Uderzo, l'Intégrale, Philippe Cauvin et Alain Duchêne, deux admirateurs de la première heure, nous dévoilent les multiples facettes de ce dessinateur hors pair, un autodidacte incroyablement doué.

 

Les auteurs ont accompli un travail considérable de recherche et de restauration des planches et illustrations. Avec la complicité du maître… qui préface l'album et leur a donné accès à ses propres archives ! Une mine de merveilles que les auteurs nous font découvrir avec ce premier volume consacré aux œuvres de la décennie 1941-1951.

 

Flamberge-723x1024Flamberge, Clopinard, Clodo et son oie, Prince Rollin, qui succède à son père Arys Buck, Belloy, Zidor, ou encore Superatomic « Z » sont autant de personnages qui alimentent les pages des nombreuses parutions de la décennie 1941-1951.

 

Avant de devenir le père d'Astérix, Albert Uderzo a aussi approché le dessin animé, dessiné des brevets militaires et illustré les «chiens écrasés» de France Dimanche et les romans noirs à épisodes de France Soir, quotidien incontournable de l'époque.

 

Uderzo, l'Intégrale révèle une œuvre riche et plurielle, du dessin d’humour au réalisme en noir et blanc en passant par le comics. La maîtrise du trait et du mouvement est toujours impressionnante.

 

« LES INSTITUTIONS DANS LA BD, ÇA N’EXISTE PAS. CE SONT LES LECTEURS QUI FONT LE SUCCÈS. C’EST AUSSI SIMPLE QUE ÇA ! »

 

Albert Uderzo (Introduction à l’Intégrale 1941-1951)

C’est un événement majeur pour le 9e art : L’Intégrale Uderzo, réalisée avec sa participation, réunit enfin toutes les planches introuvables de ce géant de la bande dessinée. Une œuvre immense, extrêmement variée et bien souvent méconnue ! 1941-1951sont celles des débuts :

424 pages de pur bonheur graphique et de trouvailles, qui donnent déjà toute la mesure du génie d’Uderzo.

À découvrir en version intégrale, tous les dessins, séries et albums de 1941 à 1951 :

• Dessins d’enfance et de ses débuts pendant la guerre, illustrations au service militaire…

• Les premières séries de presse pour la jeunesse : Flambergerollin20me gentilhomme gascon, Clopinard le dernier des grognards, vagabond espiègle et son acolyte Grogui, à l’allure déjà « enveloppée », Les aventures de Clodo et son Oie, strip cocasse à la française publié dans un quotidien, Zidore l’homme-macaque, version burlesque de Tarzan…

• Les séries d’aventure dans le magazine OK : Arys Buck et son épée magique, Le Prince Rollin, Belloy l’invulnérable, des comics signés Al Uderzo pour faire américain, qui regorgent d’action et d’humour, avec scènes de bagarres, duos de héros et jolies princesses à délivrer…

• La série Capitaine Marvel Junior pour le journal Bravo, et Superatomic Z pour 34 aventures…

belloyinvulnrable• Les dessins de presse époustouflants pour France Dimanche et France Soir de la grande époque, où Uderzo illustre les faits divers et le Tour de France en bande dessinée. Albert Uderzo est un des dessinateurs vivants les plus connus dans le monde.

À 4 ans, sa maîtresse de maternelle repère son talent pour le dessin.

A 7 ans, il découvre sa vocation avec le Journal de Mickey.

À 14 ans, il publie son premier dessin.

En plus de 70 ans de carrière, Uderzo aura tout dessiné, dans tous les styles, tous les registres, avec un génie que lui reconnaissent des dessinateurs aussi variés que Petillon, Moebius, Zep ou Gotlib, et le succès planétaire de la série Les aventures d’Astérix avec son complice Goscinny.

Publier l’intégrale d’une œuvre aussi vaste et variée, en partie dispersée, est un défi de taille. Philippe Cauvin et Alain Duchêne, deux spécialistes passionnés, ont parcouru toute l’Europe pour retrouver, rassembler, restaurer toutes les planches originales, les journaux, les albums, et publier les milliers de dessins nés du crayon magique d’Uderzo au fil du temps.

UDERZO, L’intégrale. Volume 1 1941 – 1951. 424 pages, format 290 x 290. 69 €

 

  

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 06:44

Est-ce parce qu'il habite à Montrelais, que Michel Amelin s'est décidé à nous les dévoiler ?


Amelinexpo_2.jpg

Chroniqueur de la première heure à La Tête en noir, mais également à des revues comme Enigmatika, 813, aux Almanachs du crime de Michel Lebrun, auteur pour la jeunesse chez différents éditeurs, dont Rageot, Nathan, Bayard (la série des Polars Gothiques), Prix du roman policier du festival de Cognac 1989 pour Les jardins du casino (Le Masque), Michel Amelin s’est trouvé une nouvelle voie : la construction de boites judiciaires.

Avec ses « Boîtes Judiciaires », il poursuit son travail sur la fiction et sur la réalité. Passionné par l’ambivalence de l’indice, il veut mettre en place une réflexion sur la photographie et l’objet, trouver une voie entre le mot et l’image, sur le dit et le non-dit, sur le secret de famille et surtout sur l’interprétation.

Des objets à accrocher dans son salon, mais qui sont également proposées pour des expositions dans des festivals, des salons du livre, des libraires.

Mais que sont ces boites judiciaires ? Cela vaut bien une petite présentation :

 

Les boites judiciaires en kilogrammes et centimètres 

Toutes les boîtes sont en chêne, protégées par une vitre, d’un format 33x33cm, prof. 8,5. Piton à l’arrière, poids 2,8 kg environ.


boitelacaveBoîte judiciaire n° 17 – L’affaire Lacave
C’est son mari qui l’avait tué. Elle devient folle.


 

 

 

 

 

 

 

Le concept des boîtes vitrées :

Pour Michel Amelin, la boîte vitrée est un réceptacle qui renvoie aux souvenirs des ex-voto, aux boîtes d’entomologie poussiéreuses. À l’intérieur, ne peuvent se trouver que des reliques.
Chacune constitue un univers particulier à l’aide d’éléments disposés comme dans un fond de tiroir oublié. Photographies, documents manuscrits, tissus, objets ternis, rouillés, vieilles poupées, insectes, animaux, fourrures, fleurs, bijoux, armes.
Il y a une première lecture esthétique.
Une légende est collée dessous. C’est une histoire criminelle. Cette légende implique une deuxième lecture de l’intérieur de la boîte par une nouvelle mise en relation de tous les éléments.

 

boitelandru.jpgBoîte judiciaire n° 27 – L’affaire Landru
Son jardin secret.

Ici, par exemple, cette œuvre est constituée de terre, de poupées d’époque, d’une carte d’origine représentant la maison de Landru à partir du champ d’en face. C’est aussi une réflexion sur le mystère de la disparition des treize victimes attribuées à Landru. Il était impossible de les brûler dans la fameuse chaudière. De là cette hypothèse du démembrement et de l’enterrement dans le champ.

 

Indices : fictions et réalités 

Chaque photographie, chaque objet, chaque document est authentique et unique.
Il est indéniable que, dans notre inconscient, toute photographie est une preuve. Par là même, par glissement, tout objet présenté à côté devient indice réel.
Le spectateur est dérouté par l’interprétation qu’il est obligé de faire. Il est face à un univers soigneusement clos, semble-t-il, depuis de longues années. C’est ce flottement qui intéresse Michel Amelin, ce moment diffus où l’esprit fait défiler toutes les histoires oubliées, toutes les impressions remontant à l’enfance, et surtout toutes ces questions sur le vrai et le faux, la fiction et la non-fiction.


boiteFrancis.jpgBoîte judiciaire n° 32 – L’affaire Francis
Sa dernière cartouche fut pour sa femme.

Crimes 

L’ensemble de la boîte présente le « avant », la légende raconte le « après ». Ce pourrait être des ex-voto de justice, dans le sens où chaque affaire (the case) est close et le coupable désigné par les preuves disposées dans la boîte. Justice a été rendue. Cette boîte serait ainsi l’œuvre naïve d’une sorte de greffier depuis longtemps disparu.
Comme dans un roman policier, la mort y est ici centrale mais domptée par la structure même de la boîte. Par le symbolisme de ses éléments, elle se donne seulement à lire d’une autre façon.


boitesaintclare.jpgBoîte judiciaire n° 39 – L’affaire Saint-Clare
Le garagiste montre l’endroit où l’infirmière a été sauvagement énucléée.

Les Boîtes Judiciaires de Michel Amelin utilisent souvent des animaux symbolisant un élément physique ou psychologique du crime (statuettes, squelettes, fourrures, peaux, morceaux ou animaux entiers séchés ou naturalisés).


Envie d’en savoir plus ?

Retrouvez l’univers de Michel Amelin sur le site des Boites Judiciaires : http://lesboitesjudiciaires.fr/ et sa bibliographie sur http://michel.amelin.pagesperso-orange.fr/. 

Bon voyage

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 15:08

scene15.jpg

Un piano, un sax, une basse, une batterie, une machine à écrire, un colt dans son holster, quelques bouteilles de whisky et de bourbon…

Bienvenue à l’agence “Continental Brisset et fils”, enquêtes en tous genres… Des “privés” pas comme les autres pour un concert évocation  du monde du polar.

Le roman noir, depuis des décennies, l’un des miroirs les plus fidèles de nos sociétés, tout particulièrement des rapports sociaux et de la face sombre de l’âme humaine, là ambiance et ici intrigue, la rencontre entre deux genres mal-aimés, décriés voire marginaux pour ne pas dire maudits, l’évidente complicité de deux univers finalement si proches…

herve

 


Une dizainechase1 de compositions originales pour accompagner et illustrer une “flânerie jaz zistico-policière”, comme un hommage aux principaux maîtres du genre, d’hier et d’aujourd’hui, involontaires complices d’une singulière mise en scène, d’une improbable rencontre téléphonique entre le héros de Millenium et un émule de James Hadley Chase, à un imaginaire colloque “généalogie du crime et enfer de l’enquête” d’inspecteurs et de commissaires venus du monde entier et de toutes les époques, réunis à l’hôtel Beltram de Londres, si cher à Miss Marple et où se croiseront Sherlock Holmes et Philip Marlowe…

 

 

Le spectacle "Millenium pour Miss Blandiche", va se produire
le samedi 13 octobre 2012 à 17h, à l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt.

 

 

Retrouvez les infos sur leur site : Jazz et Polar

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 08:17

Depuis 1948 et sauf en 1961, le Grand Prix de littérature policière, créé par Maurice-Bernard Endèbe, est décerné à deux ouvrages. L’un écrit par un auteur français. L’autre à un auteur étranger. De grands romanciers ont été récompensés, souvent à l’aube de leur carrière. Parmi les derniers heureux récipiendaires français de ce prix qui reste une référence figurent :


2011 : L’Honorable société de Manotti & Doa 

2010 : Adieu Jérusalem par Alexandra Schwartzbrod
2009 : Les Cœurs déchiquetés par Hervé Le Corre
2008 : Zulu par Caryl Férey
2007 : Citoyens clandestins par DOA
2006 : La Colère des enfants déchus par Catherine Fradier
2005 : Le Dernier Testament par Philip Le Roy
2004 : Double Peine par Virginie Brac et Les Silences de Dieu par Gilbert Sinoué (ex æquo)
2003 : L'Ivresse des dieux par Laurent Martin
2002 : Les Brouillards de la butte par Patrick Pécherot
2001 : Chasseurs de têtes par Michel Crespy
2000 : Du bruit sous le silence par Pascal Dessaint.


On pourrait citer parmi les récipiendaires précédents : Léo Malet, Frédéric Dard, René Réouven, Jean-Patrick Manchette, Pierre Siniac, Jean-Paul Demure, Tonino Benacquista, Philippe Huet, Jean-Hugues Oppel…

 

Chez les étrangers :

2011 : Le poète de Gaza par Yishai SARID

2010 : La Mort au crépuscule (Twilight) par William Gay
2009 : La Main droite du diable (Priest) par Ken Bruen
2008 : La Princesse des glaces (Isprinsessan) par Camilla Läckberg
2007 : La Voix (Röddin) par Arnaldur Indriðason
2006 : Le Bibliothécaire (Librarian) par Larry Beinhart
2005 : La Mort dans l'âme (Dead Souls) par Ian Rankin
2004 : L'Analyste (The Analyst) par John Katzenbach
2003 : Les Soldats de l'aube (Dead Before Dying) par Deon Meyer
2002 : Retour chez les vivants (One Foot in the Grave) par Peter Dickinson
2001 : Saison sèche (In a Dry Season) par Peter Robinson
2000 : Un fleuve de ténèbres (River of Darkness) par Rennie Airth.


Sans oublier les années précédentes : Patrick Quentin, Cornell Woolrich (plus connu sous le pseudonyme de William Irish), Charles Williams, Patricia Highsmith, Chester Himes, John Dickson Carr, Ellery Queen, Mary Higgins Clark…

 

Cette année les lauréats sont

Domaine Français :

Arab jazz de Karim Miské, publié chez Viviane Hamy, collection Chemins nocturnese. 350 pages. 18€.

Présentation de l’éditeur :

arabjazz-copie-1.jpgDans le 19e arrondissement de Paris toutes les communautés, religieuses et ethniques, se côtoient au quotidien. Sushis casher, kebabs, restaurant turc – point de ralliement de tous les jeunes du coin –, la librairie d’occasion farcie de romans policiers jusqu’au plafond, coiffeur juif…

Seul Ahmed Taroudant – qui a l’horrible privilège de découvrir le corps sanguinolent de sa voisine et amie, Laura Vignola, suspendu au-dessus de son balcon – se tient à distance de cette population cosmopolite : prisonnier d’une histoire personnelle traumatisante, rêveur, lecteur fou de polars… Il constitue le coupable idéal de ce crime abominable.

Sa découverte l’oblige à sortir de sa torpeur et à collaborer avec le duo de la Crim’ désigné par le commissaire Mercator pour mener l’enquête sur le meurtre : le flamboyant lieutenant Rachel Kupferstein et le torturé lieutenant Jean Hamelot, fils d’un Breton communiste rationaliste, quelque peu égaré dans la capitale. Ensemble, ils ont toutes les cartes pour décrypter les signes et symboles de cette mort ignoble. S’agit-il d’un meurtre symbolique exécuté par un fou de Dieu issu des communautés loubavitch ou salafiste ? Qu’en est-il de l’étrange famille de Laura, originaire de Niort, qui étend son influence jusqu’à New York ? Et de l’apparition dans le quartier du « Godzwill » une nouvelle drogue redoutable ?

La collaboration des meilleures amies de la victime, Bintou et Aïcha (les sœurs des caïds du quartier), Rebecca – partie à Brooklyn dans l’intention d’épouser un Juif orthodoxe –, avec les lieutenants Kupferstein et Hamelot se révèlera indispensable pour reconstituer la toile d’araignée gigantesque qui, de Paris à New York, tire ses fils entre réseaux de trafics de drogue et communautés religieuses… Arab Jazz, foisonnant, pétri de sons, de musiques et de parfums, est le premier roman de l’auteur : il en a fait un coup de maître.

 

Domaine étranger :

Le diable, tout le temps de Donald Ray Pollock, chez Albin Michel, collection Terres d'Amérique. 384 pages. 22€.

Présentation de l’éditeur :

pollock.jpgDès les premières lignes, Donald Ray Pollock nous entraîne dans une odyssée inoubliable, dont on ne sort pas indemne.
De l'Ohio à la Virginie Occidentale, de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 60, les destins de plusieurs personnages se mêlent et s'entrechoquent. Williard Russell, rescapé de l'enfer du Pacifique, revient au pays hanté par des visions d'horreur. Lorsque sa femme Charlotte tombe gravement malade, il est prêt à tout pour la sauver, même s'il ne doit rien épargner à son fils Arvin. Carl et Sandy Henderson forment un couple étrange qui écume les routes et enlève de jeunes auto-stoppeurs qui connaîtront un sort funeste. Roy, un prédicateur convaincu qu'il a le pouvoir de réveiller les morts, et son acolyte Théodore, un musicien en fauteuil roulant, vont de ville en ville, fuyant la loi et leur passé.
Toute d'ombre et de lumière, la prose somptueuse de Pollock contraste avec les actes terribles de ses personnages à la fois terrifiants et malgré tout attachants. Le diable tout le temps n'est pas sans rappeler l'univers d'écrivains tels que Flannery O'Connor, Jim Thompson ou Cormac Mc Carthy.
 

 

Bonnes lectures.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 13:43

Tous à vos claviers !

 imagin-ere.jpg

A l'occasion d'imaJn'ère 2013 (qui aura lieu du 6 au 9 juin aux salons Curnonsky à Angers), l'association éditera deux recueils de nouvelles. Un lié à la science-fiction, le fantastique et la fantasy ayant pour thème : « après l'apocalypse ». L’autre lié au roman noir avec pour thème « apocalypse sociétale ».

Vous souhaitez participer ? Tous les détails sont là !

SFF

 

21 décembre 2012, fin d’un cycle de 5.125 ans selon le calendrier Tzolk’in, élaboré par les Mayas ?

Fin du monde ?

Rien n’est moins sûr. Mayanistes new age, scientifiques, millénaristes et survivalistes ont tous des manières différentes d’interpréter cette date fatidique et d’y réagir.

Alors que se passera-t-il le 21 décembre 2012 ? Invasion d’extra-terrestres, cataclysmes mondiaux, collision de la Terre avec la planète Nibiru, inversion du champ magnétique ou aspiration de notre planète par un trou noir ?

Et si l’alignement galactique faisait que les astres soient, enfin, propices ?

L’ère du cinquième soleil débutera le 22 décembre 2012, à vous de dire de quoi elle sera faite.

Et si les tapisseries d’Angers avaient la réponse ?

Dans la cadre de la 3è convention des littératures populaires et de l’imaginaire, imaJn’ère 2013, l’association imaJn’ère organise un concours de nouvelles gratuit, ouvert à toutes les personnes majeures résidant sur la planète Terre ou en orbite immédiate.

Le thème retenu cette année est « Post-apocalypse, la fin du monde ? Même pas peur ! » Les nouvelles devront être inédites, libres de droit et relever des genres liés à la science-fiction, au fantastique ou à la fantasy (ou de tout mélange s’y rapportant). Il n’y a pas d’obligation à ce que le récit se place précisément le 22/12/12. Faites preuve d’imagination. Une référence ou un clin d’œil aux tapisseries d’Angers « L’apocalypse » ou « Le chant du monde » serait un plus mais c’est la qualité du texte qui primera avant tout (écriture, style, originalité…)

 

Noir

Le second NOIR, est intimement lié au roman noir et le thème retenu cette année est « Apocalypse sociétale ». Notre société n’a jamais attendu les prévisions  apocalyptiques des fin-du-mondistes de tous poils pour concocter les pires atteintes aux droits fondamentaux de l’Homme et l’imagination diabolique des hommes de pouvoir surprend chaque jour un peu plus le commun des mortels. La notion d’apocalypse ou de fin du monde se décline sous des formes les plus diverses selon sa propre perception du cataclysme ultime. Les nouvelles devront être inédites, libres de droit et relever des genres liés au roman noir, policier, à énigme, thriller, épouvante (ou de tout mélange s'y rapportant).

 

Règles communes aux deux concours

Il ne sera accepté qu’un seul texte par participant MAIS il est possible de participer aux deux concours.

La taille du texte ne devra pas excéder 25.000 signes. Pour déstresser les pointilleux, sachez que nous ne sommes pas à 10% près mais qu’un excellent texte court primera sur un bon texte long.

Format des textes : police classique (pas de trucs tordus et illisibles) corps 12, interligne 1.5, paginé.

L’en-tête rappellera uniquement le titre de la nouvelle à l’exclusion de toute mention permettant de le relier au nom de l’auteur. Une page de garde indépendante précisera le titre de la nouvelle et les coordonnées de l’auteur (Titre de la nouvelle, nombre de signes, nom et prénom de l’auteur, si besoin pseudonyme de publication, adresse postale, téléphone et courriel).

Les participants ont jusqu’au 21/12/12 inclus (date de la fin du monde au-delà de laquelle il ne sera plus possible d’envoyer quoi que ce soit) pour transmettre leur participation. Cet envoi se fera exclusivement par courriel au format .doc à l’adresse suivante : imajnere@phenomenej.fr (préciser en objet Concours imaJn’ère 2013 + SFFF ou Polar (selon le thème choisi) + titre de la nouvelle)

Un jury (dont les décisions impitoyables seront sans appel) sélectionnera les textes gagnants pour publication dans l’anthologie à paraître pour imaJn’ère 2013 qui se déroulera à Angers du 6 au 9 juin 2013.

Sachant que la publication aux côtés de prestigieux écrivains est déjà un honneur en soi, et compte tenu du fait que l’association imaJn’ère n’a pas les moyen de la philanthropie, il n’est pas question que les gagnants du concours partent avec la caisse (ils risqueraient d’ailleurs d’être déçus). Néanmoins, dans sa grande mansuétude, l’association dotera chaque gagnant de trois exemplaires du recueil et de 30% de réduction sur les exemplaires supplémentaires qu’ils souhaiteraient acquérir.

Les auteurs conservent tous les droits associés à leur texte mais s’engagent à ne pas les republier avant six mois à compter de la date de parution du recueil.

La participation au concours implique l’adhésion sans restriction au présent règlement (sous peine d’être livré aux zombies qui ne manqueront pas de sévir après le 21 décembre 2012).


Vous pouvez vous rendre également sur le site de PhénomèneJ et vous y retrouverez par exemple la version PDF de La Tête en Noir, à la Une de J avec un hommage à Roland C. Wagner, la revue La Tête en l'ère et bien d'autres infos.

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 12:49
Un petit message de Jean Pierre Andrevon qui depuis des décennies nous régale avec ses romans, polar, science-fiction et fantastique. Une nouvelle voie (voix ?) s'ouvre devant lui et à l'intérieur de nos oreilles. Ne boudons pas notre plaisir !
andrevon
Eh bien oui, ça y est, le troisième CD de mes chansons est sorti des presses à main. 17 titres, harmonisés et accompagnés par l'indispensable Bruno Pochesci, dit Sirieix, sans lequel je ne serais rien.
Une bonne nouvelle: malgré l'inflation du coût de la vie, le prix reste inchangé: 12 € l'exemplaire, port compris qui plus est.
Avec une offre promotionnelle inédite : mes 3 CD, pour qui n'aurait pas l'intégrale de l'œuvre chantée pour la somme de 25 €.
Donc toute commande à l'artiste, dont le premier concert aura lieu le samedi 13 octobre à Ambierle (près de Roanne), à l'occasion du salon du livre organisé par l'ami Jo Taboulet.

2CD3.JPG
Et pour écouter quelques morceaux:

https://www.facebook.com/events/412392875488385/?context=create

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 06:29

masque.jpg

Créé par Albert Pigasse (12 octobre 1887 à Albi - 21 octobre 1985, Paris), fondateur de la maison d’édition La Librairie des Champs Elysées dont la collection phare Le Masque puis Le Masque jaune existe toujours depuis 1927, Le Prix du Roman d’Aventures est un prix littéraire décerné chaque année à un roman policier français ou étranger.

Au début il était attribué sur manuscrit mais à la fin des années soixante il devient un prix d’éditeur, récompensant un auteur connu ayant déjà publié au Masque ou dans une autre maison d’éditions, ou un auteur susceptible d’être en devenir.

Certains de ces auteurs restent dans les mémoires et leurs romans sont devenus des classiques, d’autres sont tombés dans les oubliettes.

Parmi les récipiendaires dont le nom et les écrits font toujours référence en littérature policière, je me conterai de citer Pierre Véry (auteur de titres phares comme Goupil Mains Rouges et de l’assassinat du Père Noël), Stanislas-André Steeman (L’assassin habite au 21), Pierre Nord (créateur de la collection L’Aventure criminelle chez Fayard), Pierre Boileau et dix ans plus tard Thomas Narcejac avant leur association, Yves Dermèze (un des piliers de la collection Anticipation du Fleuve Noir sous le nom de Paul Bera), Olivier Séchan (le père de Renaud) et son compère Igor Maslowski, Jacques Chabannes (auteur de très nombreux romans historiques au Fleuve Noir dans la collection Grands Romans et présentateur télé pour l’émission Paris club), Charles Exbrayat (l’auteur des savoureuses aventures d’Imogène et chantre de l’Auvergne), Jacques Ouvard (qui dans le « civil » était le révérend père Roger Guichardan, rédacteur en chef du magazine catholique Le Pèlerin), Loup Durand (qui fut le nègre ou coauteur de Paul Loup Sulitzer), Alexandre Terrel (alias Alexis Lecaye, le papa de Julie Lescaut), et bien d’autres qui sont recensés ci-dessous. Bien entendu je reviendrais sur certains de ces auteurs dans de prochaines chroniques.

 

1930 - Pierre Véry : Le Testament de Basil Crookes

1931 - Stanislas-André Steeman : Six hommes morts

1932 - Jean-Toussaint Samat : L'Horrible mort de Miss Gildchrist

1933 - Simone d'Erigny : L'Étrange Volonté de professeur Lorrain

1934 - Jean Bommart : Le Poisson chinois

1935 - P.A. Fernic : La Bête aux sept manteaux

1936 - Yves Dartois : Week-end au Touquet

1937 - Pierre Nord : Terre d'angoisse

1938 - Pierre Boileau : Le Repos de Bacchus

1939 - Pierre Apestéguy : Le Roi des sables

1946 - René Guillot : Les Équipages de Peter Hill

1947 - Armand Ziwès & Erik J. Certon : La Meute de minuit

1948 - Thomas Narcejac : La Mort est du voyage

1949 - Henri David : Jeux de plomb

1950 - Yves Dermèze : Souvenance pleurait

1951 - Olivier Séchan & Igor B. Maslowski :Vous qui n'avez jamais été tués

1952 - Jean Kéry : Qui est à l'appareil ?

1953 - Ray Lasuye: Le Boiteux du pont Guillian

1954 - Maurice Bastide Réaction en chaîne

1955 - Maurice-Charles Renard: L'Inconnu des isles

1955 - Émile Pagès : Ricochets -

1956 - Paul Alexandre & Maurice Roland : Voir Londres et mourir

1957 -  Jacques Chabannes : L'Assassin est en retard  

1958 - Charles Exbrayat : Vous souvenez-vous de Paco ?

1959 - Jacques Ouvard: L'assassin est dans le couvent

1960 - Robert Bruyez: Crimes sur ondes courtes

1961 - André Benzimra : Le Couloir de la mort

1962 - Pierre Callet : Cette mort tant désirée

1963 - Pierre Jardin : Agnès et les vilains messieurs

1964 - Henri Lapierre : Le Mort du lac

1965 - André Picot: Il faut mourir à point

1966 - Jean Marcillac : Tapis vert et tentures noires

1967 - Maurice Ellabert : Le Provocateur

1968 - Raymond Blanc : Un pauvre type

1969 - Mauri Sariola : Un printemps finlandais

1970 - Denis Lacombe : La Morte du Causse Noir

1971 - André Saint-Briac : Secrets de famille

1972 -Jean Bonnefond : Marchand de fumée

1973 - Max Nicet : Requiem pour une rose

1974 - Claude Marais : Trois cœurs contrés

1975 - Hélène de Monaghan : La Mauvaise Part

1976 - Loup Durand: Un amour d'araignée

1977 - Gilbert Picard : Les Vendredis de la Part-Dieu

1978 - Paul Kinnet : Voir Beaubourg et mourir

1979 - Pierre Salva : Des clients pour l'enfer

1980 - Michel Guibert : Le Vieux Monsieur aux chiens

1981 - Catherine Arley : À cloche-cœur

1982 - Ruth Rendell  : Le Maître de la lande

1983 - June Thomson  : Claire et ses ombres

1984 - Alexandre Terrel  : Le Témoin est à la noce

1985 - Bachellerie  : L'Île aux muettes

1986 - Michel Grisolia  : Les Sœurs du nord

1987 - Peter Lovesey: Le Médium a perdu ses esprits

1988 - Paul Halter : Le Brouillard rouge

1989 - Shizuko Natsuki  : La Promesse de l'ombre

1990 - Stuart M. Kaminsky  : Le Flic qui venait du froid

1991 - Reginald Hill  : Un amour d'enfant

1992 - Patricia Cornwell  : Postmortem

1993 - Philip Kerr  : L'Été de cristal

1994 - Serge Brussolo  : Le Chien de minuit

1995 - Lynda La Plante : Suspect numéro un

1996 - Walter Satterthwait : Escapade

1997 - Nevada Barr  : Le Feu du ciel

1998 - Val McDermid : Mauvais signes

1999 - Florence Bouhier  : Portrait de l'artiste en assassin

2001 - Jean-Pierre Andrevon  : L'Œil derrière l'épaule

2002 - Jean-Luc Bizien : La Mort en prime time

2003 - Bertrand Puard : La Petite fille, le coyotte et la mort

2004 - Rebecca Rothenberg : La Mort à la dent de lion

2005 - Stephen Frey : Délits d'initiés

2006 - Greg Rucka : Traquée par son passé

2007 - Philippe Kleinmann, Sigolène Vinson : Bistouri blues

2008 - Jacques Milliez : L'Inconnue du musée de l'Homme

2009 - Larif Marsik : Tremblement de terre

2010 - David AgrechDeux mille kilomètres s avec une balle dans le cœur

2011 - Patrick Weber : L'Aiglon ne manque pas d'aire

2012 - Patricia Parry : Sur un lit de fleurs blanches

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 11:26

avion-sans-elle.jpgLes Editions Presses de la Cité sont heureuses de vous annoncer que Michel Bussi est le lauréat 2012 du Prix Maison de la Presse pour son livre Un avion sans elle.

Un prix amplement mérité qui succède à d’autres récompenses pour ses précédents romans.

 

Petit récapitulatif :

 

Omaha Crimesa obtenu :

Le prix Octave Mirbeau de la ville de Trévières (Calvados).

Le prix Ancres Noires de la ville du Havre 2008.

Le prix du 1er roman policier de Lens.

Le prix littéraire des lycéens de la ville de Caen 2008.

Le prix Sang d’Encre 2007 de la ville de Vienne.

 

Mourir sur Seinea obtenu :

Prix de la Reine Mathilde.

 

Nymphéas noirsa obtenu :

Prix Michel Lebrun 2011 du Mans.

Prix des lecteurs de Cognac 2011.

Grand Prix Gustave Flaubert des écrivains normands.

Prix Gouttes de sang d’encre de la ville de Vienne 2011.

 

Vous pouvez retrouver mes chroniques concernant Omaha Crimes, Nymphéas noirs et Un avion sans elle ainsi qu’un entretien avec l’auteur.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 12:51

L’annonce suivante a été diffusée par l’Agence France Presse.


Et en lisant cet article, on peut se demander quelle crédibilité on peut accorder à la fiabilité des informations délivrées aux journaux, magazines et divers médias par les agences de presse. Voir ci-dessous.

arletty.jpg

Le Prix Arsène Lupin de littérature policière a été remis à Jean-Pierre de Lucovich

PARIS, 10 mai 2012 (AFP) - 10.05.2012 17:06

Le 7e Prix Arsène Lupin de littérature policière a été attribué à Jean-Pierre de Lucovich pour "Occupe-toi d'Arletty!" (Plon), qui a su perpétuer l'esprit de Maurice Leblanc, père du gentleman cambrioleur, indiquent les organisateurs lupinophiles.


Le lauréat, ancien journaliste à Paris-Match, doit recevoir son prix vendredi au Clos Lupin, à Etretat (Calvados). C'est dans cette station normande que la petite-fille de Maurice Leblanc, Florence Boespflug-Leblanc, a créé le musée Arsène Lupin --où se déroule "L'Aiguille creuse"--, dans la maison où son grand-père a écrit plusieurs aventures de son héros.

 
"Occupe-toi d'Arletty!", polar tout en atmosphère, se déroule en 1942. Qui envoie des petits cercueils et des lettres de menaces à la vedette d'"Hôtel du Nord"? Elle qui vit une histoire d'amour avec un officier allemand et ne s'en cache pas.


Appelé à la rescousse par Arletty, Jérôme Dracéna, un ancien flic de la Crim' devenu détective privé, va découvrir que les corbeaux ne sont pas ceux que l'on croyait. Avec l'aide de son père, il plonge alors dans le Paris de l'Occupation où la misère côtoie la folie des zazous et l'arrogance des collabos. Un monde où se croisent truands, acteurs célèbres, indics, flics révoqués, aristos dévoyés et... cadavres.


Des boîtes de Pigalle au Fouquet's, en passant par la fameuse maison close One Two Two, le lecteur est transporté dans le Paris de l'époque. Et l'auteur, qui a gardé ses habitudes de chroniqueur mondain, donne toutes les adresses!

 

Etretat dans le Calvados ? C’est ce que l’on appelle la décentralisation ? A moins que le (la) signataire de cette information a sacrifié à la dégustation de cette boisson, qui a donné son nom au département précité, lors de la rédaction de son article. Rendons à la Seine-Maritime ce qui lui appartient : Etretat, petite commune de 1500 habitants environ, au nord du Havre et au sud de Fécamp. La ville de Fécamp connue aussi pour sa Bénédictine. Ils savent vivre en Normandie, que ce soit en, Haute ou en Basse.

Etretat-aiguille.jpg

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 12:14

Lorsque deux romanciers de littérature noire se rencontrent, que se racontent-ils ?

Des histoires noires bien entendu, mais aussi ils en écrivent.

Tous les habitants d’Agen et de la contrée, tous les touristes se promenant dans cette magnifique région pourront assister à un spectacle qu’ils ont concocté et qui sera présenté au Florida d’Agen le samedi 12 mai 2012 à 21 heures :

FLORIDA-LES-DEGRADES-FLYER-web.jpg

DÉGRADÉS

 

Création de Caryl Férey et JB Pouy

 

 

« La dictature financière risque de tous nous dégrader les humains comme les économies.

Nous avons pris le parti d’en rire – amèrement… ».

Un spectacle hybride mêlant danse, théâtre, musique, rap, slam, sculpture et vidéo.

Avec : Marc Sens (Musique), D’ de Kabal (Manusound, Slam, rap, comédien), Alice Varenne (Comédienne), Romain Tanguy (Vidéo), Compagnie « La Zampa » Magali Milian, Romuald Luydlin (Danse) et Jérôme Radigois (Sculpture).

 

http://www.leflorida.org/evenement/d%C3%A9grad%C3%A9s

Pour tous renseignements : Florida Agen (47000)

http://www.leflorida.org/infos-pratiques

 

* Mapuche de Caryl Férey (Gallimard, Série Noire) est en vente dans toutes les bonnes librairies depuis le 26 avril.

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Présentation

  • : Lectures de l'Oncle Paul
  • : Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !
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