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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 10:56
François JOLY : Be-Bop à Lola.

Be bop a lula, she's my baby
Be bop a lula, toi ma douce amie
Be bop a lula, où donc es tu partie
Be bop a lula, sans toi je m'ennuie.

François JOLY : Be-Bop à Lola.

Effectuant un petit décrassage matinal en patins à roulettes, Curveillé, patron d'une petite entreprise de dépannage en tous genres, assiste au meurtre d'un vieux monsieur et sauve in-extremis la vie à une fillette.

Les deux tueurs en voiture se sont trompés de cible. Celui qui était visé n'est autre que le grand-père de la gamine, Saryan, aux activités troubles. En accompagnant Lola, sa maîtresse, à l'aéroport de Satolas, Curveillé remarque parmi la foule son tueur de la veille en compagnie de Neyrieux, ex-député compromis avec des mouvements néo-fascistes. Pris en filature il leur échappe et se met sous la protection du commissaire Haget, chargé de l'affaire. Le policier lui trouve une planque seulement Curveillé découvre une grenade dans son nouveau logement. Un piège.

Lorsqu'il se présente à sa boutique deux malabars malmènent sa secrétaire. Les malfrats sont rapidement mis hors circuit par Ali le fiancé. Curveillé décide alors de prendre les choses au sérieux, et à son compte, et ressort des placards le vieux fusil hérité de son père.

Mario, l'homme de confiance et garde du corps de Saryan, demande courtoisement mais fermement de le suivre chez son patron. Saryan, d'origine arménienne, révèle qu'il est un puissant marchand de canons mais qu'il s'est toujours refusé à fournir en armes certains pays, au contraire de Neyrieux, d'où leur antagonisme. Il lui apprend également que l'ex-député doit assister à une conférence aux Baléares. Mario raccompagne Curveillé chez Lola. Les deux hommes découvrent son cadavre torturé.

 

Des histoires dans lesquelles un quidam est amené à se sortir d'une situation inextricable et à en découdre par lui-même, on en a lu des dizaines. Pourtant ce premier roman de François Joly parvient à intéresser le lecteur, même si à la relecture, il semble creux de l'intérieur. Mais quel bel emballage.

Double de l'auteur, le narrateur est un épicurien amateur de jazz. D'où les nombreuses descriptions de menus dégustés au cours de cette enquête et des liquides les accompagnant, ainsi que les diverses appréciations sur les prestations musicales des jazzmen.

 

On rencontre dans la vie à longueur de temps des fumiers, des minables, des salopards, des sans-parole, des vicelards, mais il leur reste toujours quelque part un semblant d'humanité, une tendresse pour une vieille mère, une photo jaunie au fond d'un tiroir.

Curiosité :

Le narrateur apprend la mort de Chet Baker sur la route qui le conduit à Barcelone. Au lecteur de retrouver la date exacte.

François JOLY : Be-Bop à Lola.

François JOLY : Be-Bop à Lola. Série Noire N°2180. Parution avril 1989. 192 pages. Réédition Folio Policier N°294. Parution avril 2003. 208 pages. 5,80€. Disponible sur le site de la Série Noire.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 11:07

C'est comme un repas sans sel ou un baiser

sans moustache ?

Jean-Paul NOZIERE : Roméo sans Juliette.

Résident depuis six mois dans un centre éducatif fermé, Roméo est convoqué par le directeur de l'établissement. Lequel lui annonce deux nouvelles, une bonne et une mauvaise, cela dépend de quel côté le curseur est placé.

La première, c'est que Roméo est libre et qu'il va pouvoir entrer dans la vie civile comme cela lui bon lui semble, c'est à dire probablement s'engager comme militaire. Son rêve depuis des années. Ensuite que son père est malade, en fin de vie et qu'il serait normal qu'il lui rende visite. D'ailleurs il le réclame. Ça, Roméo n'y tient pas, mais alors pas du tout. C'est un peu, ou beaucoup de la faute de son père s'il a vécu six mois en centre éducatif fermé.

Toutefois il accepte d'écouter au téléphone le docteur qui suit la santé de son père à l'hosto. Il n'est pas convaincu de se rendre sur place, mais lorsque le toubib lui annonce que son père n'a plus que quelques heures à vivre, qu'il l'a vu en pleurs et qu'il a prononcé P'tit pédé, alors que depuis de depuis plus de six mois il n'avait dit aucun mot, Roméo accepte de se rendre sur place.

Mais, arrivé à Sponge, la ville où il a vécu toute son enfance, il tient d'abord à se rendre au Petit Clocher, un lieu-dit à la sortie de la commune. Son père tenait une épicerie, mais il ne reste plus rien. De toute façon Roméo ne se rendait pas au Petit Clocher pour constater les dégâts, mais pour rencontrer son amie d'enfance Juliette. Seule sa mère est présente et reçoit Roméo comme un chien dans un jeu de quilles. Juliette est prétendument à la fac. Quant à Léopold, le frère de l'adolescente, il se remet progressivement de la perte d'une jambe. Roméo est déçu, toutefois il comprend cette réaction, en regard des événements qui se sont déroulés les mois précédent son enfermement en centre éducatif. Roméo et Juliette se connaissent depuis leur toute petite enfance. Brigitte, la mère de Juliette et Léopold, est relativement riche et vit de l'autre côté de la route en face de chez Roméo.

Tandis que Roméo, alors âgé de huit ans, habitait depuis un mois chez sa grand-mère Costancia, à Dijon, celle-ci lui apprend que sa mère est morte. Il revient au foyer paternel et son père seul s'occupe de lui. Roméo se rend souvent chez Brigitte, et les deux gamins vont ensemble à l'école. Serge Lopez, le père de Roméo n'est plus tout à fait comme avant. Sa petite épicerie bat de l'aile, pourtant il continue à faire marcher son commerce. Toutefois il semble traficoter par ailleurs.

Les jours, les semaines, les mois passent, les années défilent, Serge Lopez devient agressif envers tous ceux qui selon lui mangent le pain des Français, les émigrés, les étrangers en général et les Arabes en particulier, ainsi que les homosexuels. Tous bons à mettre dans le même panier selon lui. Il s'enfonce dans un racisme primaire, vitupérant envers justement les Arabes qui ouvrent leurs échoppes quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre, alors que lui est obligé de se conformer à la loi et de respecter les horaires. Il plante en haut d'un mat fiché dans son jardin un drapeau français, surnomme l'endroit où ils vivent la Petite France, s'abouche avec des individus peu recommandables, et change le prénom de Roméo en Romé tout court. Et l'appelle P'tit pédé de temps à autre. Roméo ne sait pas si c'est du lard ou du cochon.

Les individus qui côtoient son père ne sont vraiment pas fréquentables, des personnages malsains, racistes, des bagarreurs, à l'esprit obtus. Pourtant Roméo va lui aussi les fréquenter, un peu par obligation, et c'est le début de la fin.

 

Jean-Paul Nozière trempe une fois de plus la plume là où ça démange. Il met en évidence les déviances comportementales exercées par des olibrius ne méritant pas l'appellation d'êtres humains entraînant des dérives sectaires, racistes et homophobes. Les paroles et les actes d'un père perturbé dans sa vie familiale et sentimentale agissent négativement sur son fils qui veut faire plaisir à son géniteur, même s'il se rend compte que son comportement n'est pas celui qu'il devrait avoir.

L'amitié juvénile entre Roméo et Juliette évolue en vieillissant et bientôt l'affection puis l'amour adolescente se substituent à ce sentiment loin d'être puéril. Pourtant Roméo et Juliette prennent des chemins séparés, Juliette se montrant brillante et studieuse tandis que Roméo délaisse les études pour entrer à mi-temps dans la vie active. Leurs fréquentations ne sont pas les mêmes et influent sur leur caractère.

Jean-Paul Nozière n'écrit pas des romans à l'eau de rose lorsqu'il s'adresse à des adolescents, au contraire, il leur montre la réalité quotidienne toute crue, en se focalisant sur certaines dérives.

Jean-Paul NOZIERE : Roméo sans Juliette. Editions Thierry Magnier. Parution le 13 mais 2015. 272 pages. 14,50€.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 07:37
Gérard DELTEIL : Riot Gun.

Veillez à vos abattis dans les abattoirs...

Gérard DELTEIL : Riot Gun.

Un ancien condisciple d'HEC propose à Brisson, cadre au chômage, un emploi dans une société de gardiennage, la Protector.

Propulsé directeur général adjoint par Ronaldi, son nouveau patron, Brisson est chargé de superviser une opération de déménagement de matériel dans les locaux d'un abattoir de banlieue. Les vigiles de Protector se heurtent à des manifestants cégétistes et l'algarade dégénère. L'un des manifestants est abattu d'une balle de fusil tandis qu'un vigile est blessé.

Brisson qui a tenu l'arme du crime entre ses mains peu de temps auparavant est accusé de meurtre. Refusant de suivre les conseils de son avocat et de se constituer prisonnier, il décide de mener lui-même l'enquête.

Il se réfugie chez un ami parti en vacances. Se faisant passer pour un journaliste il téléphone puis rencontre l'un des employés de Protector présent sur les lieux du drame. Celui-ci lui ne apprend rien de plus qu'il ne sache déjà. En sortant de l'immeuble Brisson échappe à une balle tirée d'une voiture. Persuadé que la clé de l'énigme se trouve du côté de chez Protector, il s'infiltre dans les bureaux. Hélène la secrétaire le surprend mais accepte de l'aider en lui fournissant la liste des vigiles de la société de protection présents lors du coup de force. Une liste incomplète, des gros bras de l'extérieur ayant été engagés à cette occasion.

Recherché par la police, il décide de raconter l'affaire à Lubin, un journaliste free-lance. Guère convaincu Lubin accepte néanmoins d'enquêter en sa compagnie. Ils rendent visite à l'hôpital au vigile blessé qui sous-entend que certaines affaires louches se sont déroulées, puis ils contactent son employeur. Au pied de l'immeuble Brisson reconnaît l'un des hommes qui lui a tiré dessus. Il s'avérera qu'il s'agit d'un commissaire de police. Brisson est obligé de déménager et il s'installe à l'hôtel avec Hélène. En compagnie de Lubin il rencontre un responsable syndical qui lui apprend que la victime avait mis à jour un trafic de viande déclassée ou avariée au sein de l'entreprise qui l'employait et qu'il comptait dénoncer. Il était devenu gênant.

Après avoir rencontrés Ronaldi, son ancien patron, qui jure ses grands dieux n'être pour rien dans cette affaire, et après avoir été agressé ainsi que Lubin par deux flics, Brisson se rend au siège de la BNV, bureau national de la viande dont l'un des dirigeants aurait été soudoyé.

 

Gérard Delteil ne s'embarrasse pas de fioritures dans les descriptions, et là où certains auraient trouvé matière à écrire 300 pages, il n'en livre qu'à peine 180. Cette concision permet de garder un rythme constant à ce roman dont l'inspiration a été guidée par l'enquête menée par Gérard Delteil et Yonnel Liégeois et racontée dans Dossier Viande, du trafic au meurtre paru aux éditions Messidor.

Implicitement, Delteil met l'accent sur la fiabilité aléatoire des rapports et analyses effectués par les psy sur les demandeurs d'emploi pour le compte de sociétés.

 

Curiosité :

Le journaliste Dominique Lubin, qui ici sert de faire valoir, deviendra le héros de nombreux romans de Gérard Delteil, romans publiés dans différentes maisons d'éditions.

Gérard DELTEIL : Riot Gun.

Gérard DELTEIL : Riot Gun. Série Noire N°2173. Parution mars 1989. 192 pages. Réédition Folio policier N°173. Parution septembre 2000. 5,80€. Disponible sur le site de la Série Noire.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:16

Hommage à Lilian Jackson Braun, née le 20 juin 1916 et décédée le 4 juin 2011.

Lilian Jackson BRAUN : Le chat qui jouait Brahms.

Aimez-vous Brahms ?

Journaliste au Daily Fluxion, Qwilleran décide de changer d’air, de passer quelques semaines de vacances dans la nature, loin de la ville, de la pollution, du travail, de la frénésie.

Pourtant son rédacteur en chef lui propose une nouvelle affectation, une rubrique mieux adaptée, à ses possibilités et à son talent : reportages et enquêtes criminelles, au lieu d’assurer les chroniques gastronomiques. D’ailleurs un petit tiraillement familier de sa lèvre supérieure et de sa moustache lui prédit quelques aventures.

En compagnie de Yom-Yom et de Koko, ses deux chats siamois, Qwilleran s’installe dans un chalet situé en forêt, en bordure d’un lac. La propriétaire en est Tante Fanny, une vieille dame de quatre-vingt-dix ans, ancienne amie de la mère du journaliste. Tante Fanny est un peu sourde, mais elle est si charmante. Et Qwilleran pourra écrire son livre en toute quiétude, se reposer et faire le ménage côté cœur.

Pourtant ce havre de silence et de tranquillité promet quelques surprises désagréables à notre vacancier. L’univers bucolique ne s’avère pas si enchanteur qu’il l’espérait. Quant à Koko, chat impertinent, joueur et taquin, il démontre ses aptitudes et ses goûts de mélomane à un Qwilleran pas encore blasé par les prouesses de son félin.

Le chat qui jouait Brahms est un roman qui fait patte de velours. Sans violence, sans vulgarité, avec humour, Lilian Jackson Braun impose ses deux détectives en fourrure courte et son journaliste qui ne comprend pas toujours les subtilités déployées par ses compagnons à quatre pattes.

La série connait Outre-Atlantique un très grand succès, mérité, et se révèle comme le contrepoint du déferlement de sang et de sexe qui sévit avec complaisance dans la littérature policière, noire ou fantastique américaine et française.

Lilian Jackson BRAUN : Le chat qui jouait Brahms.

Lilian Jackson BRAUN : Le chat qui jouait Brahms. Collection Grands Détectives N° 2189. Editions 10/18. Première parution 1er juin 1991. 252 pages. 7,10€.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 10:05
Julius A. LION : N°5 paysage.

Il n'y a pas que chez Chanel que le numéro 5 est une

référence !

Julius A. LION : N°5 paysage.

Depuis deux ans, à date fixe, en octobre et en février, un gang s'est spécialisé dans le vol de tableaux de musées parisiens. Seulement selon les conservateurs et les catalogues, ces tableaux n'existent pas.

L'inspecteur Boule, de la brigade des stupéfiants, est prêté par son patron au responsable de l'Office Central de Répression de Vol d'œuvres et Objets d'Art. En compagnie de ses fliquettes de charme et de deux hurluberlus en uniforme il entame cette enquête peu banale alors qu'il était sur une affaire de drogue. Son indicateur Fifi lui a signalé qu'un squat d'une dizaine de personne se procure de la drogue auprès d'un dealer inconnu.

En épluchant les rapports et en interrogeant les témoins Boule constate qu'un Américain se trouvait quasiment à chaque fois sur les lieux. Or cet Américain a été pris en otage lors du dernier vol de tableau, qui contrairement aux autres existe bel et bien. L'identité de cet amateur de tableaux dévoilée, il ne reste plus à Boule qu'à le faire suivre.

L'homme se rend souvent dans une pâtisserie après avoir traîné Place du Tertre. Un jour, après son passage à l'échoppe, il achète un tableau à un rapin de la célèbre place puis se rend chez un antiquaire-restaurateur. Constance, la fille du pâtissier est peintre et Fifi en espionnant l'un des squatters découvre qu'elle est leur fournisseur de drogue. L'antiquaire révèle qu'il travaille pour un banquier suisse qui lui avait commandé la restauration du dernier tableau volé. De fil en aiguille, Boule remonte à Constance tandis que Fifi découvre que les squatters sont décédés d'une dose de strychnine mélangée à leur drogue.

 

Au cours de cette histoire, dans laquelle deux affaires finissent par converger, Boule se révèle magnanime, humain sous des dehors bourrus. Il s'assagit aussi. Ses rapports avec ses fliquettes ne sont pas aussi charnels que dans ses précédentes enquêtes.

Quant à l'humour il est toujours présent même s'il est plus diffus. Ainsi une sexagénaire, femme du monde qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, aux réparties cinglantes, jouant du pistolet à jet d'encre avec malice, interprète un rôle particulièrement irrésistible et permet aux enquêteurs de coffrer en prime un dangereux terroriste belge.

Julius A. Lion se montre moins alambiqué dans la construction de sa trame que dans ses précédents romans. Elle s'en trouve allégée tout en étant haute en couleurs.

J'ai l'habitude des abrutis, mon mari fréquentait beaucoup d'homme politiques.

Curiosité :

N°5 paysage est le nom donné à un format de tableau, soit trente cinq centimètres sur vingt quatre.

Julius A. LION : N°5 paysage. Série Noire N°2155. Parution octobre 1988. 224 pages. 6,65€. Disponible sur le site de la Série Noire.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 14:00

Le clos Mazarin ? Un riche lieu !

Jean D’AILLON : L’énigme du clos Mazarin.

Coup dur pour le Cardinal Mazarin qui apprend par le comte d’Alais, gouverneur de la Provence, que son frère Michel se serait rendu coupable de faux et usage de faux.

Il aurait vendu des terres qui étaient destinées à agrandir la ville d’Aix ainsi que de fausses lettres de provision permettant d’accéder à la charge de conseiller au parlement régional. De quoi mettre le ministre en mauvaise posture, lui qui est déjà mal vu. Il charge Louis Fronsac, marquis de Vivonne et notaire de son état, d’enquêter et récupérer les fameuses lettres.

En compagnie de son ami Gaston de Tilly, procureur du Roi, et de deux hommes d’armes dévoués, l’ancien soldat Gaufredi et l’Allemand Bauer, les quatre amis partent de Paris le 25 avril 1647 et arrivent à Aix le 8 mai après avoir subi les intempéries, des attaques de brigands et sauvé une troupe de théâtre. En cours de route Gaufredi avoue à ses compagnons qu’il est originaire d’Aix et est le fils bâtard des liaisons entre une servante et un aïeul de Gaufridi, l’actuel président de la Chambre des requêtes. Il a du quitter la ville quarante ans auparavant suite à un différent sérieux qui a failli le laisser sur le carreau. Il était amoureux d’une jeune fille, Claire Angélique de Forbin-Maynier, la tante de l’actuel vice président du Parlement d’Aix. Elle même n’était pas indifférente au jeune Gaufredi. Il n’a jamais connu le commanditaire de cette bastonnade.

Fronsac et ses compères se rendent chez Henri de Forbin-Maynier, vice président du Parlement d’Aix, ainsi que chez Jacques Gaufridi, Président de la Chambre des Requêtes, et d’autres notables de la cité qui, s’ils se détestent, n’apprécient pas l’intrusion des envoyés de Paris. Les embûches rencontrées par les représentants du Cardinal ne manquent pas. Un courtier en fesses, plus prosaïquement un proxénète dont on leur avait soufflé le nom, est assassiné, de même qu’un moine qui aurait été d’accointance avec lui. Les agissements de l’aubergiste chez qui ils logent leurs semblent également suspects.

En ce temps où débute le carnaval, Fronsac est pris à partie par une bande dirigée par un homme déguisé en Diable. En se défendant Fronsac assène un violent coup d’épée au meneur. Les soupçons se portent immédiatement sur un conseiller de Parlement, Gaspard de Venel, réputé pour ses farces. Pourtant l’homme ne présente aucune trace de coups sur la tête. Ils repèrent l’agresseur à la sortie d’une église. L’homme, jeune, porte un bandeau. Il avoue avoir été manipulé par un des notables hostiles à Fronsac et consorts. Il s’appelle Dominique Barthélemy et n’est autre que le secrétaire de Forbin-Maynier. Or Dominique est le petit-fils de Gaufredi dont les amours avec Claire Angélique, devenue mère supérieure du couvent des Dominicaines, avaient porté leur fruit. Le commanditaire de cette agression n’étant autre que Daret, l’amoureux transi qui avait fomenté la bastonnade quarante ans auparavant. Leurs soupçons se portent envers Romani, l’aubergiste, son cousin Boniface ainsi que Gueidon, un avocat résidant à Marseille et dont ils ont fait vaguement la connaissance alors qu’il patientait pour un rendez-vous chez Gaufridi.

Daret malmené par Fronsac et de Tilly, déclare avoir été contacté par Gueidon qui serait en possession des documents, lui même n’étant qu’un intermédiaire et l’aurait chargé de vendre les documents. Les terrains étaient destinés à l’aménagement d’un mail appelé Cour à Carrosses, flanqué d’hôtels particuliers somptueux. Si l’état des finances de Forbin-Maynier lui permet de genre de folies, celui de Gaufridi laisse à désirer.

 

Ce roman de Jean d’Aillon, extrêmement documenté, relate un épisode peu connu de la régence de Mazarin. Compliqué à souhait ce polar historique pêche toutefois par l’afflux de détails, notamment sur la topographie de la cité aixoise d’hier et d’aujourd’hui.

Il est évident que pour les gens du cru ces détails ont leur importance et leur permet de situer les différents endroits décrits. Mais pour le lecteur lambda, de savoir que telle rue en 1647 se dénomme actuellement par exemple rue du Temple, n’apporte rien à la compréhension du texte. Une carte eut été plus explicite il me semble et aurait eu le privilège de ne pas encombrer le récit.

Le plus étonnant est que Gaufredi, qui n’a pas remis les pieds dans la cité depuis quarante ans, se souvient des lieux et des noms des habitants comme s’il avait quitté la cité quelques mois auparavant.

Jean D’AILLON : L’énigme du clos Mazarin. Le Masque Poche N°65. Editions du Masque. Réédition. Parution le 27 mai 2015. 450 pages. 7,90€.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 12:49
Yves ELLENA : Prêcheur en eau trouble.

Le bénitier ne doit pas être nettoyé souvent !

Yves ELLENA : Prêcheur en eau trouble.

Prédicateur ambulant, Simon arpente les routes de Provence à bord de son camping-car. Pour attirer l'attention des brebis égarées qu'il rencontre en troupeaux sur les parkings des supermarchés, il organise une loterie foraine, lots de consolation à l'appui.

Charlotte, une jeune mère, tente d'échapper à de louches personnages qui en veulent à son bébé. Elle se réfugie dans le véhicule de Simon, alors que celui-ci prodigue sa bonne parole à une comtesse avide de spirituel et de charnel. L'évangéliste est obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et d'accepter les intrus. Ils campent sur une plage mais les deux hommes de main les ont repérés.

Simon est blessé à la main, ce qui l'handicape pour conduire. Il prend à son bord un auto-stoppeur, Gaël, jeune terroriste breton hanté par une génération spontanée de représentants d'une maréchaussée envahissante. Ils évitent des barrages qui, ils l'apprendront par les journaux, ne sont pas édifiés à leur intention mais dans le but de coincer les auteurs d'un hold-up. Les braqueurs de banque arrêtés, la route devient libre.

Gaël a rendez-vous avec un passeur, mais son contact est appréhendé pour un trafic de drogue. Simon se retrouve avec un passager supplémentaire. Il décide de se réfugier chez Vitali, son oncle, et Andréa, sa tante, d'anciens forains. Dans la nuit Lucas est la proie d'un subit accès de fièvre. Simon et Gaël vont chercher un docteur. A leur retour ils apprennent que le bébé a été enlevé. Charlotte est une mère porteuse qui a décidé de garder la chair de sa chair, réexpédiant l'argent du contrat au géniteur, Martina, son ex-employeur, toubib spécialisé dans la chirurgie esthétique, possesseur de nombreuses cliniques et à la tête d'un trafic avec les pays de l'Est et du Moyen-Orient.

Simon se fait inviter à une réception organisée par Martina et repère les lieux, découvrant la cache du coffre-fort. Il revient plus tard en compagnie d'un perceur de coffre et subtilise argent et documents, dont une lettre signée Charlotte dans laquelle elle stipule abandonner ses droits de mère. Mais d'enfant point.

 

Le ton résolument humoristique, la description burlesque de certaines scènes tragiques, les situations cocasses rencontrées par les différents et insolites protagonistes, tout concourt pour faire de Prêcheur en eau trouble un livre qui renouvelle avec bonheur le roman noir humoristique, un peu à la manière de Westlake.

Yves Ellena avec ce roman plein de verve et d'allant devait marcher sur la route du succès. D'autant que son précédent ouvrage, Radio corbeau, avait connu un succès notable, consacré par l'adaptation cinématographique d'Yves Boisset. Mais les voies du Seigneur sont impénétrables et Yves Ellena n'a pas fait reparler de lui. Peut-être a-t-il fait vœu de silence ?

Du train où vont les choses, le plus petit village, la plus minuscule vallée vont bientôt réclamer leur indépendance. Et quand on en arrivera à l'individu, la boucle sera bouclée et ce sera la fin de l'humanité.

Je n'aime pas la violence, dit-elle, après un temps. Les gens l'utilisent parce qu'ils ne savent pas communiquer, se parler.

Curiosité :

Simon possède un chien appelé Moïse, un chat, Achab, deux oiseaux, Abel et Caïn, et une tortue, Zoé.

Yves ELLENA : Prêcheur en eau trouble. Série Noire N°2150. Parution septembre 1988. 256 pages. 6,65€. Disponible sur le site de la Série Noire.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 09:18
Marvin ALBERT : Le tombeau du dernier sourire

Souriez ! Vous êtes enterré...

Marvin ALBERT : Le tombeau du dernier sourire

L'ami et associé de Pierre-Ange, dit Pete, Sawyer, Fritz Donhoff, est dans le coma, grièvement blessé de deux balles.

Sawyer monte à Paris et apprend que Fritz devait le charger d'une mission. Il s'introduit dans l'appartement de son ami et blesse un intrus. Une inconnue achève le travail. Mimi Nogaret, une relation de Fritz, et célèbre mère maquerelle quelques années auparavant, informe Sawyer que son ami recherchait un espion et escroc free-lance du nom d'Arnaud Galice, lequel est supposé mort depuis deux ans.

Susan Kape, la fille d'un milliardaire requiert ses services pour négocier auprès de Dollinger, un célèbre marchand et receleur d'antiquité, des pièces étrusques. Dollinger, qui habite non loin de l'endroit où Fritz a été blessé, a disparu, et la jeune fille qui vivait avec lui est assassinée d'un coup de couteau quasiment sous les yeux de Sawyer.

Le détective se rend à Rome, en compagnie de Carmen Haung, chargée de vérifier l'authenticité des objets qui alimenteront le musée que Susan doit créer afin d'acquérir une certaine crédibilité. Ils sont emmenés dans une grotte et Sawyer en profite pour subtiliser une petite statuette qui s'avérera fausse. Carmen était en cheville avec les trafiquants. Erudite mais d'origine modeste, elle était toujours reléguée au second plan et avait agit sous l'emprise de la jalousie.

Fritz sort du coma et révèle à Sawyer qu'il a cru reconnaître en son agresseur Galice. Celui-ci a changé de physionomie mais pas de démarche claudicante. Grâce aux relations de Donhoff, dont un capitaine de carabiniéri, Sawyer est avisé qu'un baron autrichien, Von Stehlik, était en relation avec Dollinger. Ce représentant d'une famille distinguée est installé à Venise et sert d'intermédiaire auprès de collectionneurs. De même, Réju, un détective qui travaille à l'occasion pour Pierre Ange lui apprend qu'une tueuse du nom d'Isabelle Lachard pourrait être la femme qui a tenté de l'abattre.

Sawyer se rend à Venise, rencontre Von Stehlik, qui possède un grand nombre d'accointance parmi les artistes peintres, sculpteurs, etc..., échappe à une tentative d'assassinat et prend rendez-vous avec Isabelle Lachard. Malgré toutes ses précautions, Sawyer est enlevé par des hommes de main de la tueuse.

 

On retrouve dans ce roman des personnages qui parfois ne font que passer dans les précédents livres de Marvin Albert. Crow, Réju ou encore l'inspecteur Gojon, tandis que d'autres ne sont que simplement évoqués comme Babette, sa mère.

Les tribulations de Sawyer l'emmènent en Italie, pays que semble affectionner Marvin Albert. Au delà de l'histoire, fort documentée au demeurant, on notera des similitudes entre les différents ouvrages. Le déroulement de certaines actions ont pour cadre des puits, des grottes, ou des souterrains.

Ou encore Sawyer découvre une partie de l'énigme grâce à une carte postale envoyée par l'un des protagonistes et ayant pour cadre la région Nice Monte-Carlo.

Les Françaises aiment permettre à un homme de se sentir viril et protecteur. Des siècles d'expérience leur ont appris que cela le rend plus maniable que de le battre au bras de fer.

Curiosité :

Ce roman est dédié, entre autre, à Roger Martin, qui consacra l'un de ses numéros d'Hard Boiled Dicks à Marvin Albert. A signaler également une joute oratoire ayant pour sujet la mort dans la poésie.

Marvin ALBERT : Le tombeau du dernier sourire (The last smile - 1988. Traduction de Simone Hilling). Série Noire N°2143. Parution juin 1988. 320 pages. 7,10€. Disponible sur le site de la Série Noire.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 14:11

Il n'y a pas de raison qu'ils soient épargnés !

Maurice GOUIRAN : Les vrais durs meurent aussi.

En cette fin de juillet caniculaire, c’est l’hécatombe chez les légionnaires. Quatre décès sont enregistrés chez les képis blancs en retraite, mais le soleil n’y est pour rien. Ils ont été retrouvés avec le sourire kabyle et les choses de la vie dans la bouche. Biscottin, l’ami de Clovis l’ancien grand reporter, est inquiet. Son voisin, Le Polack, a disparu après lui avoir remis une reproduction de la Madone à l’enfant de Botticelli, ainsi qu’une boîte à chaussures emplie de documents.

Rapidement le tueur de légionnaires est mis sous les verrous. Il s’agit d’un Algérien, Mourad Boualem, qui aurait agi par vengeance. La police est discrète sur ses motivations mais Clovis apprend que sa mère aurait été violée dans les années cinquante par des soldats. Parmi les documents du Polack, des lettres. Celles qu’il a reçu durant des années de Lé, sa femme, lui donnant des nouvelles de leur fils Marcel, appelé aussi Trunq, et d’autres missives qu’il a rédigées mais jamais envoyées. Clovis est tout content de retrouver Alexandra qui rentre au bercail. Elle exerce un métier qui touche à la finance à Paris et couche avec un avocat, mais pour l’heure elle revient, ce qui n’empêche pas Clovis entre deux galipettes de s’intéresser à cette affaire. Le Polack le contacte. Il pensait que le tueur étant arrêté, il pourrait réapparaître mais les ennuis continuent. Sa maison a été visitée et deux trois trucs le turlupinent.

Rendez-vous est pris le soir près d’un yacht sur les quais. Clovis s’y rend mais il est assommé et il se réveille à l’hôpital. Le bateau a été incendié et une victime a été découverte. Probablement Le Polack, mais Clovis garde l’info pour lui. Même s’il a un contact à l’Evêché il ne désire pas galvauder ses informations. Il décide donc d’aller fouiner du côté de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne. Un camp dans lequel ont été parqués plus de mille ressortissants Vietnamiens, après Diên Biên Phu.

Lé est décédée l’année précédente, mais Marcel y réside toujours. Hans, l’ami du Pollack a été assassiné, et Tham, sa veuve, ne sait pas grand chose. Ses deux garçons, Ai Quôc et Quy, bricolent du côté de Toulouse. Roger, natif du Tonkin, leur explique l’origine du camp et comment ont été, et le sont toujours, traités les ressortissants Vietnamiens qui vivent dans ce village, méprisés par la population locale. Il a été compagnon d’armes du Polack, alias Wilhelm, et de Hans. Il avait assisté en 1955 à une algarade entre deux légionnaires qui voulaient faire avouer où Wilhelm avait caché quelque chose. Quoi, il ne sait pas mais il sait que Klaus, le sergent-chef qui avait défendu l’agressé vit au village de Puyloubier, dans une maison de retraite allouée aux légionnaires. Quant à Trunq il montre un chagrin et une affection à retardement envers son père, qu’il n’avait jamais revu depuis sa naissance, soit plus de cinquante ans auparavant. De retour à Marseille, aidé d’Alexandra, Clovis dépiaute plus en profondeur la boîte qui contient outre les lettres des photos, des documents, une brochure sur l’Autriche, et autres babioles.

 

Si le fil conducteur réside en la résurgence du mythe d’un trésor de guerre nazi, enfoui quelque part en Autriche ou autre pays accueillant, le propos principal de Maurice Gouiran tourne autour d’un fait méconnu car honteux.

L’état a longtemps mis sous silence le camp, le ghetto pourrait-on dire, des déracinés Vietnamiens, des Indochinois à l’époque, des femmes qui mariées avec des militaires, ont été parquées avec leur famille, père mère et enfants. Les oubliés, les délaissés de ce conflit qui était entamé la seconde guerre mondiale à peine terminée et qui sera suivi par la guerre d’Algérie.

Ce sont également les tortures, pratiquées par les belligérants des deux côtés, qui sont dénoncées. L’auteur refuse, par l’intermédiaire de ses personnages, d’accepter le principe du œil pour œil, dent pour dent. Et ne se voile pas la face comme le désireraient certains historiens, ou pseudos-historiens, qui rejettent toutes les fautes sur un seul camp. Un roman qui au delà de l’histoire donne à réfléchir.

Maurice GOUIRAN : Les vrais durs meurent aussi. Editions Jigal. Collection Jigal Polar Poche. Mai 2015. 336 pages. 9,80€.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 08:25
Max Allan COLLINS : Ça sent la rousse.

Je dirais même mieux : ça sent le roussi...

Max Allan COLLINS : Ça sent la rousse.

Elu depuis peu maire de Cleveland, Burton a décidé de faire le ménage dans l'administration et d'assainir les affaires de la ville.

Il confie à Ness le soin de réorganiser les services de police ainsi que le corps de pompiers, et d'en extirper les membres corrompus. Il le nomme Directeur de la Sûreté publique. Un travail qui convient à Ness, plus homme de terrain que de paperasse, mais qu'il doit mener à bien le plus rapidement possible, le résultat du vote du budget et son accroissement en dépendant.

Ness s'entretient avec le chef Matowitz à qui il demande de muter les responsables de la Brigade Criminelle dans différents commissariats de la ville afin de démanteler un premier maillon de la corruption. Ensuite il nomme le lieutenant Potter, une promotion déguisée, responsable de la circulation, mettant à sa place à la tête de la Brigade criminelle Cooper. Selon Wild, un journaliste, le chef des policiers marrons serait quelqu'un de haut placé.

L'incendie d'un foyer de personnes âgées, une véritable bicoque, permet à Ness de constater l'incurie et la déficience du service des sapeurs-pompiers. Il organise une descente de police dans un salon de coiffure qui servirait de relai à des bookmakers et appartenant à la Bande de Mayfield Road. Lorsqu'il arrive, tout a déménagé. La confirmation que quelqu'un a renseigné les tenanciers.

Wild se moque de lui dans le journal, ce qui ne plaît pas à l'incorruptible. Ness décide d'embaucher des privés pour suppléer les policiers dans certaines tâches.

Un mois plus tard deux autres descentes sont mises sur pied, conduites par le procureur et son adjoint. Destination deux cercles de jeux. L'un des tripots clandestins est quasiment vide. L'autre offre une certaine résistance. Ness appelé en renfort ne se laisse pas impressionner par les gardes du corps armés et force la porte. Patton le responsable du local parvient à s'enfuir.

Wild lui apprend l'existence d'un trafic de concessions de cimetière mené par un supposé G-Man du nom de Sidney White. Il échange contre un prétendu bon de garantie sans valeur les livrets d'épargne des petits vieux, des immigrants pour la plupart. Aussitôt Ness établit un lien avec l'incendie du foyer et pense à une manœuvre criminelle.

 

Très charpenté, ce roman de Max Allan Collins, comme tous ceux mettant en scène les principales figures du banditisme des années 30 aux Etats-Unis et dont il est l'auteur, est autant policier qu'historique et documentaire. Il fait un peu penser à Marvin Albert qui lui aussi explora les bas fonds d'une façon très méthodique, y incorporant toutefois une touche d'humour. C'est ainsi que l'intègre Eliot Ness, ne dédaigne pas la compagnie d'un verre d'alcool lorsqu'il rencontre des difficultés d'ordre sentimental.

Si Ness se conduit comme un chef dans son rôle de Mr Propre, il passe à côté de la plaque lorsqu'il s'agit de gérer sa vie conjugale.

On n'est jamais plus vieux que mort.

Curiosité :

Nate Heller, le détective privé, héros de quelques aventures narrées par M. A. Collins, fait une apparition dans cette histoire et y joue un rôle déterminant.

Max Allan COLLINS : Ça sent la rousse. (The dark city - 1987. Traduction de F. M. Watkins). Série Noire N°2127. Parution mars 1988. 288 pages. 6,65€. Disponible sur le site de la Série Noire.

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