Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !
Depuis la Guerre d’Extermination, qui s’est déroulée bien des siècles auparavant, les Survivants vivent dans des Abris, numérotés, toujours à la merci de Kérébron, une entité monstrueuse, un ordinateur super puissant qui lance ses tentacules à travers la terre afin d’anéantir le restant de la population.
Le jeune bioélectronicien More est persuadé avait découvert la parade susceptible d’anéantir ce monstre malgré les doutes du Commandeur des Guerriers. Mais il s’avère que certains Guerriers, dont leur chef, trahissent les Survivants.
More devient le point de mire du Docteur Benson qui enjoint au Commandeur de se défaire de ce trublion. Les Ordhommes, l’unité d’élite de Kérébron, s’infiltrent dans l’Abri et les victimes sont nombreuses. More, sans qu’il s’en doute, bénéficie de protection occulte et il est envoyé dans un autre abri dont le Commandeur des Guerriers, Germanus, œuvre lui aussi pour détruire Kérébron.
More va connaître de multiples avatars avant de pouvoir enfin s’infiltrer dans la cité qui abrite Kérébron. Il va notamment se rendre à Paris sous terre, une reconstitution souterraine de la capitale, rencontrer d’énigmatiques personnages, dont , un errant, traverser une forêt maléfique, traverser un marécage peuplé d’entités monstrueuses, combattre des oiseaux, affronter des ennemis vindicatifs et puissamment armés. Il sera aidé dans son entreprise par une jeune femme, Andréa, à laquelle il ne sera pas indifférent.
Placé sous le signe des quatre A, Anticipation, Action, Aventures et Amour (eh oui, un peu de romantisme ne nuit pas !) ce roman s’inscrit non seulement comme un hommage à la collection Anticipation mais également à quelques maîtres dont Pierre Barbet (d’ailleurs l’un des personnage s’appelle Dominique Mayne – David Maine étant l’un des pseudos utilisés par Pierre Barbet).
Mais ce roman ne se contente pas de témoigner respect et culte, c’est aussi une parabole sur l’avenir, sur la prépondérance de plus en plus omniprésente de la machine sur l’homme. L’homme a créé son propre malheur, à lui de réparer ses erreurs. D’un côté se trouveront les Don Quichotte, de l’autre les modernistes, les progressistes, les réformistes à tout va, quel que soit le prix à payer. Une vision qui évidemment ne sera pas partagée par tout le monde, à moins que le message n’existe pas, du moins dans l’esprit des auteurs.
Et n'hésitez pas à consulter le site des éditions Rivière Blanche.
Jean-Marc et Randy LOFFICIER : Les survivants de l’humanité. Collection Blanche N° 2002. Editions Rivière Blanche. 248 pages. 17,00€. Existe en version E-Book à 6,00€.