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Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !

Dominique SYLVAIN : Les passeurs de l’étoile d’or.

Bon anniversaire à Dominique Sylvain, née un 30 septembre !

 

sylvain.jpg

 

Blaise Reyer est un flic mal dans sa peau qui aime travailler en solitaire.

Devant enquêter sur Boniface, un trafiquant de drogue, il fracture la porte de son loft, pensant découvrir un indice. Chou blanc.

Toutefois, il reconnaît par hasard en l’un des voisins de Boniface un ancien condisciple d’école qui paralysé à cause d’un accident se meut en fauteuil roulant.

Emmanuel Sollier philosophe à ses temps perdus dans un café et joue de temps à autre de la guitare, bref une vie sans imprévu. L’imprévu se charge de frapper à sa porte sous les traits de Rose Danjou, professeur de français de Jonas, le fils de Boniface, un fils délaissé, qui a perdu sa mère suite, selon les rumeurs, à une overdose.

Rose s’inquiète et elle n’est pas la seule. Madame Daoda, la propriétaire n’est pas très satisfaite de la réparation de la serrure chez son locataire. Sollier n’ose pas avouer que Reyer en est le fautif, mais promet de tout faire pour contenter la brave dame, boutiquière spécialisée en meubles africains. Et voilà l’engrenage s’est mis en route, insidieusement, rompant l’existence monotone de Sollier.

Un parcours dans le XIème arrondissement que n’aurait pas désavoué Léo Malet.

La comparaison s’arrête là, car Dominique Sylvain possède son propre style et il eut été dommage qu’elle en emprunta un. Une histoire sordide qui ne se termine pas très moralement, c’est selon les goûts, mais qui permet au moins à Reyer de se sentir sinon apaisé, du moins un peu plus serein.

Quant aux différents protagonistes, dont certains sont franchement truculents, les bons sont bons, les méchants méchants, et pourtant il n’y a pas trace de manichéisme. Et pour le plaisir, une petite citation rassurante : Les gens qui font du sport ne se droguent pas trop, sauf les champions.


Dominique SYLVAIN : Les passeurs de l’étoile d’or. Collection Noir Urbain, éditions Autrement. Photographies de Stéphanie Léonard. Septembre 2004. 120 pages

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F
Déjà lu ;-)<br /> mais le souvenir était flou ... bon week end !
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O
<br /> <br /> Il est vrai que la lecture d'un livre chasse rapidement celle d'un roman lu précédemment. Mais justement ces petites fiches sont là pour compenser les mémoires défaillantes sans vouloir trop en<br /> dire pour ceux qui n'ont déjà pas lu les romans<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
F
Je viens de le retrouver en bonne place dans ma bibliothèque, le doute est dissipé !
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O
<br /> <br /> Alors, il ne reste plus qu'à le lire ?<br /> <br /> <br /> <br />
F
J'aime l'auteur et la collection, et ta citation ;-)<br /> Je crois avoir lu ce titre, mais ma mémoire me fait défaut !
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O
<br /> <br /> Bonjour<br /> <br /> <br /> Ce n'est pas ma citation, c'est Dominique Sylvain qui l'a écrite <br /> <br /> <br /> <br />
L
J'aime bien la citation.<br /> Le Papou
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O
<br /> <br /> Et au combien véridique !<br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br /> <br />