Ah ben chat alors...
Journaliste au Daily Fluxion, Jim Qwilleran est confronté au douloureux problème de la surcharge pondérale. Son médecin traitant est intraitable. Jim doit perdre du poids et pour cela suivre un régime draconien.
Le jour même son patron lui propose de tenir une nouvelle rubrique gastronomique, ce qu’évidement Jim ne peut refuser. Il doit se rendre dans les restaurants, puis après avoir testé les menus, écrire ses articles dans le louable but de contrer leur concurrent direct, le Morning Rampage, qui envisage d’ajouter ce genre de chronique dans ses pages.
Divorcé, Jim Qwilleran a reporté une partie de son affection sur ses chats, Koko et Yom-Yom. Drôles de bêtes que ces deux siamois qui s’entendent comme larrons en foire et dont l’intelligence ne cesse pas surprendre le journaliste. Par exemple, le matin, lorsqu’il a faim, Koko appuie délicatement avec ses pattes sur la touche avance du chariot de la machine à écrire afin de déclencher une sonnerie qui réveille Qwilleran. Et bien d’autres petits tours qui forcent l’admiration de son maître. Quant à la nourriture, Koko et Yom-Yom n’admettent que les plats raffinés, dédaignant les vulgaires boites et les croquettes.
Qwilleran afin d’écrire ses premiers articles accepte de se rendre au club des gourmets, chez Robert Maus, attorney de profession et cuisinier prestigieux à ses heures, dont la maison est transformée en sorte de pension de famille et centre artistique, hébergeant des élèves des Beaux-arts, des professeurs ainsi que des artistes potiers. Qwilleran y retrouve un amour de jeunesse en la personne de Joy qui vit, ainsi que son mari à Maus House en tant qu’artiste.
Sur la demeure plane un mystère, un suicide pas vraiment convaincant qui s’est déroulé quelques années auparavant. Le cœur de Qwilleran se réveille à la vue de Joy mais celle-ci disparait. Le ménage brinquebalait et d’après le mari, elle serait partie en Floride. Pour Qwilleran, il s’agit de tout autre chose et cette disparition, cette fugue supposée ne lui parait guère catholique. D’autant que d’autres locataires disparaissent également dans d’étranges circonstances.
Devenu enquêteur, Qwilleran devra une partie de la solution et peut-être même le vie à son chat Koko.
Les amateurs de romans policiers ont pu faire connaissance des personnages de Lilian Jackson Braun dans les années 70 grâce aux éditions du Masque qui avaient proposé à leur catalogue les trois premiers romans de la série. C’est avec plaisir qu’ils retrouveront Qwilleran le journaliste dans de nouvelles aventures accompagné de ses deux siamois dont Koko qui possède une paire de vibrisses supplémentaires ce qui lui offre ces facultés spéciales dont il se sert pour aider son maître dans ses enquêtes.
Des romans agréables qui raviront les amoureux de félidés.
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Lilian Jackson BRAUN : Le chat qui jouait Brahms. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Hommage à Lilian Jackson Braun, née le 20 juin 1916 et décédée le 4 juin 2011. Aimez-vous Brahms ? Journaliste au Daily Fluxion, Qwilleran décide de changer d'air, de passer quelques semaines...
Lilian Jackson BRAUN : Le chat qui voyait rouge (The Cat Who Saw Red - 1986. Traduction de Marie-Louise Navarro). Collection Grands Détectives N° 2188. Editions 10/18. Parution en 1993. 252 pages.
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