Bon anniversaire à Georges-Jean Arnaud, né le 3 juillet 1928.
Les bulldozers ont envahi le terrain vague en face de chez Claire Dejean. Ce pourrait n’être qu’un épisode supplémentaire dans l’urbanisation d’une petite ville, mais non car apparemment des enjeux stimulent les portables et renouent les relations.
D’abord Simon, qui appelle sa mère, Claire, afin de connaître l’état d’avancement des travaux. Ensuite, Augusta, brouillée depuis des années, pour ne pas dire des décennies, avec Claire et qui d’un seul coup s’incruste le matin, afin elle aussi de vérifier si un pépin ne surviendrait pas. A moins qu’elle l’espère ce pépin !
Alors allons-y pour les croissants et la bouteille thermos de café. Claire ne demande pas mieux que ce petit supplément alimentaire, elle qui est obligée de chiner dans les poubelles dès potron-minet afin de recueillir un croûton de pain, une conserve périmée.
A l’origine de ce rapprochement inattendu la disparition de sa fille Elodie, laquelle fréquentait Simon. Les cadavres ne se trouvent pas uniquement dans les placards, peut-être aussi dans les terrains vagues, sous les coups de butoir des pelleteuses.
Une atmosphère pesante pour ce court roman du prolifique mais toujours intéressant Georges-Jean Arnaud.
Ici il prend pour thème un fait divers insignifiant. Un projet immobilier fait remonter à la surface de la mémoire une douloureuse affaire qui n’a jamais connu de véritable aboutissement. La disparition d’Elodie est-elle due à un meurtre perpétré de sang-froid, et surtout de ce magmas de pierrailles et de terre une preuve va-t-elle enfin être dénichée ?
Par exemple un bijou quelconque démontrant qu’Elodie a été enterrée et que son corps gît depuis des années dans ce terrain.
L’angoisse ressentie par les deux mères n’a pas la même origine, et G.-J. Arnaud distille avec virtuosité et malice ce venin qui tient en haleine le lecteur grâce à une tension latente et insidieuse.
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