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Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !

G. M. DUMOULIN : Un court portrait.

Gilles Maurice Dumoulin alias G. Morris, G. Morris-Dumoulin ou encore Vic Saint-Val, est décédé le 10 juin 2016. Il était né au Havre le 16 janvier 1924.

G.M. Dumoulin en compagnie de Brice Pelman, à la Bilipo en octobre 1999 pour les 50 ans du Fleuve Noir

G.M. Dumoulin en compagnie de Brice Pelman, à la Bilipo en octobre 1999 pour les 50 ans du Fleuve Noir

Il travaille dès l’âge de treize ans chez un importateur de coton. De fil en aiguille, cet autodidacte qui apprend plusieurs langues étrangères grâce à la méthode à « six mille » et aime imiter Charles Trenet, monte une troupe de théâtre en 1942, puis se tourne vers la littérature en devenant tout d’abord traducteur de Mickey Spillane, d’Irwin Shaw (Le Bal des Maudits) ou de Robert Ruark (Le carnaval des dieux) et enfin, sous la pression amicale de critiques éclairés, se lance dans la production de romans policiers, d’espionnage puis d’anticipation.

Une œuvre aujourd’hui évaluée à plus de deux cents titres.

Il reçoit en 1955 le grand prix de littérature policière pour «Assassin mon frère» paru dans la collection «Un Mystère» aux Presses de la Cité dans lequel il prend pour décor le fameux camp Philipp Morris implanté à la fin de la guerre près du Havre et où il a été employé comme interprète.

Il intègre l’écurie du Fleuve Noir en 1963, produisant des romans pour les collection Spécial Police, Espionnage, Anticipation et la collection Vic-Saint-Val dont les premiers titres sont écrits en collaboration avec Patrice Dard. Parallèlement il écrit des chansons et des scénarios de films dont les réalisateurs s’appellent Henri Decoin ou Edouard Molinaro.

Pour en savoir plus sur cet auteur prolifique dont certains ouvrages ont atteint les 100 000 exemplaires, chiffre dont aimerait s’enorgueillir bien des best-sellers d’aujourd’hui, le meilleur moyen est de lire sa biographie, même si parfois on reste sur sa faim, «Le forçat de l ’Underwood» paru chez Manya en 1993.

 

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S
...je vais jouER, bien sûr... L'émotion, sans doute...
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O
Ce doit être ça....
S
Bonjour Paul.<br /> Triste nouvelle, mais merci quand même, elle m'avait échappée (d'ailleurs qui en a parlé?). Je vais joué le spéléologue dans ma bibliothéque: j'ai quelque part "Assassin mon frère" que j'ai envie de relire...<br /> Amitiés.
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O
Bonjour Serge<br /> J'aurais aimé écrire un article plus long en hommage à G.M. Dumoulin, mais n'était actuellement pas chez moi, je n'ai pu accéder à mon volumineux dossier... Je vais peut-être le ressortir aussi, d'autant qu'ayant vécu au Havre au début des années 50, cela me rappellera quelques souvenirs.<br /> Amitiés