Le foot au... Tapie ?
La coupe du monde et l’univers footballistique ayant inspiré bon nombre d’auteurs ces derniers mois, il était normal, pour ne pas dire inéluctable, que le Poulpe se trouve entraîné lui aussi à jouer du ballon rond, ce qui le change du ballon de bière.
Une fusillade Place de l’Opéra à Marseille a laissé cinq hommes sur le pavé. Quatre corps non identifiés, et Roman Markevitz, bien connu des services de police.
Markevitz était un type bizarre, sorte d’éminence grise du football, imprésario douteux; ayant gravité dans les vestiaires de l’Olympique de Marseille, s’occupant de transferts de joueurs, d’une manière occulte et non officielle, possédant des accointances avec les néofascistes italiens, tout en étant proche d’un certain milieu socialiste.
Bref le mec impeccable, propre sur lui, et tout, et tout. Même que certains parlent d’une rencontre O.M - V.A. qui...
N’empêche que le tripatouilleur est décédé et le Poulpe renifle le panier de crabes.
François Billard c’est bien amusé à écrire ce roman, enfin je l’espère pour lui, et le lecteur n’est pas déçu, puisque toute ressemblance avec des personnages ou des événements ayant existé serait totalement fortuite...
François BILLARD : Don qui shoote et la manque. Le Poulpe N°129, Editions Baleine. Parution juin 1998. 142 pages.