Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !
Comme Roger ? Roger Raby...
Petit retour dans le temps, celui qui fit rêver de nombreuses générations grâce aux interventions des historiens qui s’imprégnaient de l’Histoire, avec un grand H, pour en construire avec de petites.
Bon, je ne vous énumérerai pas tous ceux qui nous ont permis de voyager à bon compte dans un passé plus ou moins proche, mais grâce (jeu de mot !) à certains auteurs actuels nous pouvons retrouver une atmosphère plus ou moins juvénile dans un encadrement littéraire strict.
Pour en revenir à nos moutons comme disait Jeanne D’Arc, Kathryn Swinbrooke, l’apothicaire de C.L. Grace, revient dans de nouvelles aventures, dans sa bonne vieille ville de Cantorbéry, cette cité qui fut « encontée » (cherchez pas, c’est nouveau !) par Chaucer.
Roger Atworth, le confesseur de la mère du roi Edouard IV, duc d’York qui vient de chiper, au bout d’une guerre des Roses pleine d’épines, le trône à la maison de Lancastre, est décédé dans de mystérieuses conditions.
Ce n’est pas tout car un émissaire, genre espion de la guerre froide, décède lui aussi, dans une chambre où nul n’aurait pu s’infiltrer.
Rude tâche pour Kathryn qui doit soutenir une réputation de détective amateur, mais également démontrer, ou non, que les agissements d’un certain roi surnommé “ l’Universelle Araigne ” est peut-être pour quelque chose dans ces meurtres, l’instigateur pour le moins.
Intéressant, ne serait-ce que pour la description de l’époque, des mœurs, des personnages, des évènements qui pour une bonne part font partie de notre patrimoine historique.
Et pour les amateurs, des mystères dont un chambre close. Bon d’accord, un peu simpliste, pas du tout tiré par les cheveux comme aimait à le faire Dickson Carr, mais justement plus réaliste.
A signaler que l’auteur signe également sous les pseudos de Paul Harding ou encore Paul C. Doherty.
Paul HARDING : Sacrilège à Blackfriars - Les Lectures de l'Oncle Paul
Une enquête médiévale comme si vous y étiez, avec problème de chambre close à la clé ! Dans un registre, qui plaira aux amateurs de bons vieux romans policiers d'énigme dont le charme n'est...
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2015/08/paul-harding-sacrilege-a-blackfriars.html
C.L. GRACE : La Rose de Raby (Saintly murders - Traduction de Founi Guiramand). Collection Grands Détectives N°3406. Editions 10/18. Parution 18 avril 2002. 352 . pages. 7,50€.