Angoisse, mystère et suspense...
Après avoir rédigé de très nombreux volumes pour la série La Compagnie des Glaces, la plus grande saga de science-fiction écrite par un romancier français, série parue dans la collection Anticipation du Fleuve Noir, et un admirable roman récit inspiré de la vie de son grand-père dans Les moulins à nuages, chez Calmann-Lévy, Georges-Jean Arnaud revenait au roman policier avec Une si longue angoisse.
Fidèle à lui-même, Arnaud a écrit un roman intimiste, de mystère de suspense.
Répondant à la convocation de leur sœur aînée, Patricia, Romain, Julien et Odile accompagnés de leurs compagnes ou compagnons respectifs, vont se réunir pour la première fois depuis des années.
Le motif de cette réunion familiale consiste en l'avenir de la maison, du parc et de l'usine désaffectée, héritage de leurs parents. Doivent-ils et peuvent-ils vendre cette immense demeure ainsi que ses dépendances à une société immobilière qui se chargera de tout démolir et de faire construire à la place des appartements ?
Mais un doute place sur cette maison. Lors d'une boum, un crime y a-t-il été commis ? Et si oui, Noël, leur frère débile, en a-t-il été l'auteur ? Mais alors qu'est devenu le corps ? Et qu'adviendra-t-il si au cours des travaux des ouvriers le découvrent ?
Ce roman est construit comme un huis-clos, avec des personnages qui réagissent différemment selon leur sensibilité, leur appartenance à la famille, selon qu'ils se sentent concernés ou non.
L'on retrouve les thèmes chers à Georges-Jean Arnaud, la maison-piège et la tribu, le clan constitué entre frères et sœurs.
Mais ce clan est-il réellement soudé ? Patricia aimerait le croire, et en même temps soupçonne un peu tout le monde d'un crime hypothétique. Plane sur le groupe une pénible sensation de doute, d'inquisition, de méfiance qui met les nerfs à vif.
Une angoisse sourde qui étreint les participants de cette réunion familiale à quelques jours de Noël, une angoisse qui est savamment distillée par un grand maître de la littérature populaire.
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