Chicago sur Rhône...
Jordi, le neveu de Pedro, a été assassiné dans la banlieue lyonnaise.
Le vieil anarchiste, fabriquant de faux passeports pour le Poulpe, pense tout de suite à alerter son ami. Ce n'est pas le premier assassinat, ni le premier faux-suicide qui se déroule dans cette banlieue chaude.
Le Poulpe ne se pose pas de question. C'est l'amitié qui prime, et s'il ne se sent pas la vocation d'un détective privé, il s'érige en redresseur de torts populaire, en justicier libertaire.
Après avoir épluché les notes amassées par Pédro, analysé les coupures de journaux, il se rend à Vénissieux, à Saint Priest, et commence une quête parmi la faune locale dont la principale occupation est de pointer au chômage. Au commissariat local, il ne glane que des broutilles, même si l'un des inspecteurs semble vouloir lui laisser la bride lâche.
Les responsables ou animateurs des Maisons de la Culture qu'il rencontre ne lui sont en général pas de grand secours. Pourtant des malabars, surnommés les frères Karamasov se dressent sur son chemin. Bientôt il se rend compte qu'il s'agit de deux sortes d'assassinats, et donc qu'il pourrait y avoir deux assassins potentiels.
Bien ficelé, comme un saucisson de Lyon, ce roman permet à François Joly d'exprimer une certaine colère envers des pratiques qui vont à l'encontre du but recherché.
Ainsi de la façon de procéder de la part du gouvernement ou des instances régionales qui prônent le sport mais oublient de distribuer les subsides promis; dans la façon même de gérer les Maisons de la Culture et de la vocation ou de l'aptitude de leurs éducateurs et directeurs; de la condition féminine des adolescentes, principalement celles qu'on appelle les beurettes, dans des banlieues surpeuplées et déshéritées...
Tapie en prend plein son grade et il n'est pas le seul. Au delà d'une nouvelle aventure du Poulpe, il s'agit de procéder à une analyse sociale, et François Joly y réussit avec malheureusement aucun remède à proposer. Mais après tout ce n'est pas son rôle, c'est celui des politiciens qui pensent plus à leur destin qu'à celui de leurs concitoyens.
20 ans de Poulpe, et il est toujours frais ! - Les Lectures de l'Oncle Paul
En septembre 1995, les trois géniteurs-parrains de Gabriel Lecouvreur dit le Poulpe portèrent leur nouveau-né tout vagissant sur les fonds baptismaux de la chapelle des éditions Baleine. Il ...
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François JOLY : L'homme au mégot. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Il fait un tabac ! A quelques semaines d'intervalle, des voyous récemment sortis de prison sont assassinés en différents points du territoire français. D'abord à Lyon, un homme qui fut condamn...
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François JOLY : Be-Bop à Lola. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Be bop a lula, she's my baby Be bop a lula, toi ma douce amie Be bop a lula, où donc es tu partie Be bop a lula, sans toi je m'ennuie. Effectuant un petit décrassage matinal en patins à roulette...
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François JOLY : Chicagone. Le Poulpe N°34. Editions Baleine. Parution 15 octobre 1996. 168 pages. 8,00€.