Le sabre pour éradiquer les virus ?
Lorsque l'on évoque le Japon, les images qui viennent tout de suite à l'esprit sont l'informatique, modernisme oblige, les Geishas, et le suicide par Hari-Kiri, une façon comme une autre de perpétuer les méthodes ancestrales.
Et même lorsqu'ils vivent loin de la mère patrie, les Japonais ou descendants de Japonais, mettent comme un point d'honneur à entretenir cette image de marque.
Ainsi Tadéo Kurobashi, un Nisei, c'est à dire d'origine japonaise mais né aux Etats-Unis, s'est fait Hara-Kiri avec un sabre, un Tanto, car la spécialisée dans l'informatique, une boite qu'il avait créée, a fait faillite.
Pour des profanes tel que l'inspecteur J.P. Beaumont de la police de Seattle, et son coéquipier Al Lindstrom, cette affaire aurait pu être banale. De même que pour le docteur Baker de l'institut médico-légal.
Mais pour Georges Yamamoto, le patron du laboratoire de police criminelle qui connaissait fort bien le défunt, ce n'est qu'un crime maquillé en suicide. Tadéo Kuromashi, fin connaisseur du rituel ancestral ne se serait pas supprimé comme les Samouraïs dont l'honneur était bafoué, sans observer, sans respecter une mise en scène préliminaire.
Voilà donc J.P.Beaumont sur la piste d'un meurtre à l'ombre duquel se profile la mafia. Beaumont est bien embêté car il doit résoudre sa petite enquête personnelle. Rien de grave mais il aimerait savoir pourquoi il s'est réveillé ce matin là avec une sérieuse gueule de bois et trois doigts de la main droite attachés sur une attelle. Et comment ces trois doigts qui l'handicapent dans sont travail ont pu être cassés.
Au fil des romans, le sixième en l'occurrence, le lecteur s'attache de plus en plus à ce personnage dont les aventures, sans être rocambolesques, sont assez variées dans le genre pour ne pas sembler sortir du même moule préfabriqué.
Des enquêtes, des histoires fort honnêtes, sans grand tapage, sans déploiement de force, et qui pourtant accrochent par leur réalisme, leur sens du vécu.
J.A. Jance, sans bruit fait son trou au sein de la Série Noire, ou faisait car les changements de direction éditoriale sont parfois néfastes pour quelques auteurs.
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J.A. JANCE : Le sabre et le virus (Dismissed with Prejudice - 1989. Traduction de Michel Deutsch). Série Noire N°2222. Parution mars 1990. 320 pages. 7,80€.