Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !
Hommage à Robin Cook décédé le 30 juillet 1994.
Au service des décès non éclaircis, l'A 14 dit aussi l'Usine, le sergent anonyme dont nous avons pu suivre quelques enquêtes dont J'étais Dora Suarez paru dans la même collection, est un flic marginal, en butte avec son chef Charlie Bowman de la Crime.
Sa femme a balancé la poussette de sa gamine sous une voiture et depuis elle végète dans un asile. C'est peut-être pour cela que notre policier revoit de temps en temps Firth, un flic révoqué de la police à cause de sa propension à ingurgiter trop d'alcool. Mais Firth s'il a sombré dans l'éthylisme n'en a pas moins gardé ses réflexes de policier et c'est ainsi qu'il met notre personnage sur la piste d'un tueur en série.
Il est intrigué par le locataire du troisième étage de son immeuble, lequel voisin déjà âgé et dépourvu de charme, change régulièrement de conquêtes féminines. Des veuves ou des jeunes filles prolongées dont le seul attrait semble être l'aisance matérielle. Seulement ce voisin énigmatique possède trop de patronymes pour être honnête.
Par des moyens pas toujours légaux, notre policier va tenter de confondre le présumé assassin mais il est en butte avec ses chefs qui ne comprennent pas son entêtement, préférant lui confier des enquêtes officielles.
Ce roman s'inscrit, par hasard, dans une nouvelle mode littéraire dans laquelle les Serial Killers prennent une part prépondérante.
Mais Robin Cook veut aller plus loin dans l'analyse, la compréhension de ceux qui tuent, pas forcément par plaisir mais surtout par besoin. Besoin de s'extérioriser, de se venger inconsciemment, de s'affirmer à leurs propres yeux.
L'enquête en elle-même sert de support à cette analyse, cette introspection du crime non organisé, non soumis à ce que l'on pourrait appeler les professionnels, bandits confirmés et autres truands de haute volée.
Sous la plume de Robin Cook, le roman noir prend une autre dimension, celle de la psychanalyse fondamentale d'un fait de société. On ne doit pas se cacher les yeux, faire l'autruche devant la multiplicité de ces crimes, mais au contraire les disséquer pour mieux les comprendre et peut-être les prévenir.
Robin COOK : Bombe surprise. - Les Lectures de l'Oncle Paul
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Robin COOK : Mémoire vive. - Les Lectures de l'Oncle Paul
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Robin COOK : Vices privés, vertus publiques. - Les Lectures de l'Oncle Paul
1967. Un an avant mai 68 et sa révolution estudiantine et prolétarienne. Révolution qui ne secoue pas uniquement la France mais d'autres pays européens et également certains campus des Etats-U...
Robin COOK : Le mort à vif. Traduction de Jean-Paul Gratias. Collection Rivages Thriller. Editions Rivages. 230 pages. Parution décembre 1993. Réédition Rivages/Noirs N°241. Parution avril 1996. 320 pages. 8,65€.