Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !
Une rue en sens unique...
Dans le parc du comte de Faeneste, des hommes de condition sociale bien moins que modeste, s'amusent comme des gosses.
Mais à leur âge, ces jeux là devraient être interdits : ils jouent à la guéguerre.
Ce parc d'attraction d'un nouveau genre, le funeste comte de Faeneste l'a créé afin de regonfler une bourse aussi plate qu'une limande. Toutefois quelque chose le chagrine. Le terrain de Dagobert Leroy, l'un de ses voisins, s'enfonce comme un coin dans son domaine.
Or s'il pouvait acquérir ce lopin de terre, son parc prendrait une importance non négligeable qui sûrement lui amènerait d'autres clients. Mais comme tous les jeux auxquels s'adonnent des adultes en mal de puberté, il arrive que la réalité rejoigne la fiction. Et ça peut faire boum.
Brodequin Edmond, un truand qui transporte dans une mallette la bagatelle somme de cent briques en fera l'expérience à son corps défendant. A quelques jours du 14 juillet, voilà un feu d'artifice auquel personne ne s'attendait.
Comme dans tous les romans de Marie & Joseph, c'est plus la façon d'écrire que le contenu du roman, que la trame qui fait jubiler.
Je ne veux pas dire que la trame est inexistante, loin de moi ce genre de propos, mais je suis attiré par la magie des mots. Marie & Joseph jonglent avec les mots, les tournures, les expressions, et le lecteur se trouve pris sous le charme.
Cette fois toute référence au blues est effacée. Mais comme dans Chaudes bises, Si t'as peur, jappes ! ou encore La grande arpente des champs d'en bas, c'est un regard férocement humoristique qui est jeté sur la France profonde. Cette fois c'est le Bourbonnais qui est en ligne de mire.
Pourtant la poésie est toujours présente, ainsi qu'une certaine forme d'indulgence, comment dire... comme une sympathie débonnaire et bienveillante envers les êtres humains qui sont les protagonistes du récit.
MARIE & JOSPEH : Le petit roi de Chimérie. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Quoique l'on soit en République, on trouve encore des petits rois un peu partout... Lire un roman de Marie et Joseph, c'est savourer la douceur et l'acidulé d'un bonbon que l'on roule ...
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2015/07/marie-jospeh-le-petit-roi-de-chimerie.html
MARIE ET JOSEPH : La grande arpente des champs d'en bas. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Des champs Elysées non bitumés... Par la faute d'un chauffard, Line, bientôt 18 ans, est morte. Un ouvrier agricole un peu innocent, le berdin, est en plein désarroi et raconte avec ses mots à...
MARIE & JOSEPH : Le crime de la rue du ciel. Série Noire N°2153. Parution octobre 1988. 192 pages. 6,05€.