Des corneilles qui ne prennent pas racine...
Pour tous ceux qui comme moi pensent que l'humour est indispensable, même et surtout dans le roman noir et le roman policier, je conseille la lecture de cet Envol des corneilles, jubilatoire à souhait.
Esope Manzonnetta, qui fait ici sa troisième apparition après La came à nous autres et Saint-Tropez Oil Compagnie, et malheureusement la dernière, est un personnage haut en couleurs. D'origine napolitaine, Esope s'installe en 1938 à Tunis où il fera la connaissance d'une payse, Maria Candida Sparcamuzzo, laquelle travaille dans une maison close afin de constituer son trousseau. Coup de foudre ! Esope après avoir abattu le patron de l'hôtel se verra confier la direction de l'établissement.
Pendant la guerre il s'engagera dans la Légion étrangère, pendant que Maria Candida fera fructifier les affaires.
En 1954, quittant la Tunisie pour la France, la Côte d'Azur précisément, ils seront possesseurs de trois maisons dites de passe. Rangés des affaires, plus ou moins, ils reçoivent dans leur mas de Saint-Paul de Vence de nombreuses personnalités, que ce soit du monde du spectacle, des arts ou de la politique.
Dans L'envol des corneilles, Esope décide pour son dernier gros coup de s'attaquer à la Banque de France, braquage qui sera fomenté à l'aide de données d'ordinateur.
Seulement l'ordinateur n'avait pas prévu deux choses : une grève de la CGT et la convoitise d'une bande rivale.
Ce roman possède le ton que l'on retrouve dans les romans de Donald Westlake, l'un des nouveaux maîtres (lors de la publication de ce roman) de la nouvelle génération des écrivains américains.
Curiosité :
Les corneilles citées dans le titre sont les billets de 100 francs qui eurent cours en France entre 1965 et 1979. Cela ravivera sûrement quelques souvenirs à quelques-uns d'entre nous.
Quelques chroniques montrant les multiples facettes d'Emmanel Errer - Jean Mazarin - Nécrorian :
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Jean MAZARIN : Zazou. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Je suis swing, je suis swing, zazou, zazou, zazou... Etre Zazou, c'est une mode vestimentaire et musicale mais aussi un état d'esprit auxquels Paul Descamps s'est volontiers plié. Il est considé...
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NECRORIAN : Plaques chauffantes. - Les Lectures de l'Oncle Paul
En gore, en gore, en gore... Dans un avenir proche, très proche même si l'on en croit un des protagonistes, un policier de la Sécurité, puisque selon ses déclarations Che Guevarra est mort dep...
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Jean MAZARIN : Poupées. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Lorsque Polar et Anticipation font bon ménage Publiées à l'origine en deux romans à quelques mois de distance, dans la collection Anticipation du Fleuve Noir sous les numéros 1386 en juin 1985...
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Un entretien avec Emmanuel Errer - Jean Mazarin
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Entretien avec Jean MAZARIN/Emmanuel ERRER. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Cet entretien a été réalisé en janvier 1986, dans le cadre d'une émission sur le roman policier, émission diffusée sur les antennes d'une radio associative, entretien réalisé sur cassette ...
Emmanuel ERRER : L'envol des corneilles. Série Noire N°1711. Parution mars 1976. 192 pages. Réédition collection Carré Noir N°558. Parution novembre 1985. 192 pages. 4,10€. Disponible sur le site de la Série Noire.