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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 08:00

 

...de vous connaître !

William Campbell GAULT : Le suaire enchanté

Sonné au cours du 7ème round, Luke Pilgrim ne reprend vraiment conscience qu'au petit déjeuner. Max Freeman, son manager, 1ui apprend qu'il a gagné son combat contre Charley. Après, ils sont allés en boîte. Luke a fait connaissance d'une superbe rouquine, Brenda Vane, un mannequin ex entraineuse. Ils ont raccompagné Max à l'hôtel puis Luke a passé une bonne partie de la nuit chez Brenda. Mais de tout cela Luke n'a aucun souvenir.

Ce qui est pour le moins désagréable la lecture des journaux lui apprenant le décès de Brenda assassinée par la main brutale d'un tueur sadique et vicieux. Luke est-il responsable de ce meurtre, 1ui qui dans un combat de boxe se conduit parfois comme un tueur ? Pour prouver son innocence, ou sa culpabilité, il lui faut rétablir son emploi du temps depuis ce fameux 7ème round jusqu'à son réveil du petit-déjeuner.

Malgré les conseils de Max, Luke ne veut pas abandonner la boxe sur une victoire au rabais. Luke se sent frustré, depuis quelques temps il ne combat que des tocards.

Il veut prouver sa valeur en se mesurant à Giani Patsy, un jeune loup aux dents longues tenu en laisse par des truands magouilleur. Luke prend des nouvelles de Charley à la clinique Drinkwater puis se rend au commissariat où il est reçu par le sergent Sands afin d'y faire sa déposition. Avec Sally, sa fiancée arrivée récemment de Chicago, il refait en voiture le trajet supposé de la veille. De l'endroit où Sam Wald a organisé la soirée jusqu'à chez Brenda puis retour à l'hôtel. En cours de route il aperçoit une enseigne publicitaire reproduisant un petit moulin qui lui rappelle de vagues réminiscences.

De l'appartement de la jeune femme ils se rendent au Harry's Hoot 0wl Club tenu par Harry Bevilaqua, un ancien boxeur ayant connu Brenda. Alors qu'ils discutent près d'une consommatrice, entre un chauffeur de taxi de nom de Noodles. Celui-ci après avoir été quelque peu malmené reconnait avoir ramené Pillgrim à son hôtel le soir du meurtre, l'ayant pris en charge sur le trottoir. Sam Wald accompagné de deux truands, Paul D'Amico et Johnny, un tueur, propose au boxeur un combat truqué contre Patsy, leur poulain devant gagner le match. Luke accepte, flairant le chantage, pour mieux les doubler et prévient Sands. Prétextant des achats, Sally rencontre seule Ruth, la petite amie de Noodles, qu'elle avait aperçue dans le bar d'Harry mais celle-ci ne peut lui fournir que de maigres renseignements.

Max loue une maison à Malibu afin que Luke puisse s'entrainer dans le calme. Suite à un message téléphoné de Noodles qui leur donne rendez-vous, Sally et Luke découvrent le chauffeur de taxi assassiné, sa concubine comme en transes. Nolan, un inspecteur de police rouquin qu'ils ont croisé à plusieurs reprises lors de leurs pérégrinations, arrive sur les entrefaites ce qui leur sauve la mise. Luke retourne s'entrainer à Malibu en compagnie de Tony Scarpa, un ancien boxeur, et de Charley. De plus en plus il pense que Bevilaqua est au centre de l'affaire el joue un rôle prépondérant.

 

William Campbell Gault joue sur l'association d'idée, d'images, mais également sur la similitude des mots puisque Drinkwater et Bevilaqua signifient tous deux Buveurs d'eau. Sans vouloir se montrer par trop moralisateur, W. C. Gault énonce dans ce roman quelques valeurs concernant la déontologie sportive, les vertus de la lecture - Luke par exemple doit s'enrichir intellectuellement grâce aux livres conseillés par Sally - et l'emploi de mots à connotation raciste.

- Il ne faut pas s'attaquer à Patsy Giani et sa bande de Ritals.

Je le corrige:

- D'Italiens. Sally prétend qu'il ne faut pas dire Rital.

 

Citation:

- Il y a un poste de télévision, si vous vous ennuyez tous les deux. Il y en même quatre !

- Il y a peut-être aussi une bibliothèque, dit Sally.

Pas de bibliothèque.

- Quatre postes de télévision, à cinq cents dollars pièce, à peu près, dit Sally. Ça fait deux mille dollars. Pour trois dollars quatre-vingt-dix, il pourrait y avoir les œuvres complètes de Shakespeare. Mais il préfère dépenser deux mille dollars pour voir des âneries.

 

William Campbell GAULT : Le suaire enchanté ( The canvas coffin- 1953 - traduit de l'américain par Henri Robillot). SN°189. Parution février 1954. 254 pages.

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