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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 06:12

Lorsque le Poulpe jette l'encre... ou l'ancre !

 

poulpe1.jpg


Bonjour, je me présente : Gabriel Lecouvreur, né le 22 mars 1960 dans le 11ème arrondissement parisien. Ne vous attendez pas à des révélations fracassantes, style j’ai couché avec la copine d’un ministre (quoique…) ou, je suis le conseiller occulte du président de la République. Non, je ne suis qu’un personnage simple, comme vous, et si je vis des aventures qu’un certain nombre d’historiens ont désiré coucher sur le papier, c’est bien à cause d’un état d’esprit anarchisant libertaire qui m’entraîne à combattre tout ce qui se rapproche d’idées fascisantes. En fait j’interviens à chaque fois que l’équilibre fragile entre les puissants et les autres est trop gravement ou scandaleusement menacé. Je ne suis pas un Robin des Bois moderne, un Thierry la Fronde ou un Arsène Lupin, même si je pratique comme ce dernier quelques ponctions sur ceux que je combats. Des types pas très recommandables entre nous. Je ne reprocherais pas à mes hagiographes de dévoiler une partie de mes pérégrinations, tout juste d’affubler leurs récits de titres aux calembours pour le moins douteux. Mais bon, faut bien que genèse se passe.

poulpe2.jpgMes parents sont décédés dans un accident de voiture alors que je n’avais que 5 ans. Mon père était imprimeur avec Pedro, et ma maman était enceinte d’une petite sœur. Peut-être est-ce pour cela que je passe les caprices de Chéryl avec ses peluches roses. J’ai été élevé par Tonton Emile et Tata Marie-Claude, des quincailliers installés dans le rue Sedaine à Paris, décédés eux aussi et qui m’ont légué un héritage m’ayant permis d’adopter un style de vie assez particulier. La plupart du temps je crèche en hôtel, ce qui me simplifie la vie en ce qui concerne les impôts, et grâce aux bons soins de Pedro (déjà cité mais j’y reviendrai), je change comme bon me semble d’identité. Ce brave homme me fournit des armes, quoique je répugne à m’en servir, lorsque le besoin se fait pressant. Ce n’est pas parce que j’ai de longs bras que je suis à l’abri de tout. Et lorsque je dis de longs bras, ce n’est pas pour me vanter ou laisser planer le doute que j’ai le bras long. D’où le surnom dont j’ai été affublé du Poulpe.

Au fait j’ai oublié de me décrire physiquement. J’eusse aimé que cela restât secret, afin de me protéger de trublions auxquels je mène la vie dure, mais comme de plus en plus souvent des “ clients ” viennent me relancer chez mes amis Gérard et Maria, tenanciers d’un bar restaurant à l’enseigne du Pied de porc à la Sainte-Scolasse, je ne vois pas pourquoi je demeurerais un ectoplasme. Je suis donc un individu longiligne de grande taille puisque mon chef, dont l’attribut capillaire change souvent de couleur (au point d’avoir la boulle à zéro dans l’ouvrage de Roger Dadoun : Allah recherche l’autan perdu…), culmine à près de deux mètres. Enfin, côté sportif, cela fait bien sur les cartes de visite, j’ai joué comme deuxième ligne dans l’équipe de rugby du PUC. Points particuliers : je ne fume pas et je suis allergique aux roses. Par contre je suis un grand consommateur de bière, refusant d’un geste énergique le vin et autres viles boissons. Ma préférence se porte vers les cervoises, étrangères de préférence, mais je ne dédaigne pas les productions locales françaises, si elles en valent la peine. Sinon je me résigne à ingurgiter le tout venant. Par exemple, lorsque mes papilles desséchées réclament un liquide bienfaisant, que j’ai les crocs en quelque sorte, je m’enfile une Maître qu’enterre. N’allez pas croire pour autant que je coince la bulle. Mais entrons dans le vif du sujet comme disait Casanova.

Puisque j’ai évoqué Pedro, Cheryl, Gérard et Maria, permettez-moi poulpe3.jpgde vous les présenter en quelques traits. Chéryl, c’est ma copine à moi, coiffeuse de son état, dont le salon est sis rue Popincourt. Elle est mon repos du guerrier, mon repos tout court. On se connaît depuis l’école primaire, un bail. Elle est devenue mon amante dans la cour de récréation de l’établissement scolaire de la rue Saint-Bernard. Je n’en dirai pas plus sur nos relations charnelles, ceci ne vous regarde pas, mais nous avons toujours plaisir à nous retrouver, même si parfois elle me fait la gueule au retour de mes escapades. Nous ne sommes pas mariés, aussi ne peut-on pas nous taxer de lacérer le contrat. Ce qui ne nous empêche pas de profiter de bonnes occasions, première main ou plus, lorsque les circonstances se présentent. De toute façon, croyez bien que nos historiographes ne se privent pas pour nous inventer quelques croustillantes relations épidermiques, ne serait-ce que pour vendre leur prose. Au début, Chéryl c’était un peu ma consigne rivée, gardant chez elle des affaires top secret. Mais au fur et à mesure de ma notoriété grandissante, de mon sens inné de l’aventure et de me foutre dans des coups pas possibles, elle s’est muée en ange gardien, arrivant tel le cavalier masqué à ma rescousse, me sortant de la mouise, toujours avec le sourire vindicatif (si, ça existe, je la connais mieux que vous quand même !). Et les retrouvailles… dans sa chambre rose (mon allergie ne s’étend pas à la peinture, heureusement, car éternuer dans les moments critiques équivaudrait à une éjaculation précoce, ce dont tous les partenaires se passent volontiers même s’ils sont pressés) vaut tous les romans de Barbara Cartland reliés en cuir doré à l’or fin. Bon je ne m’étendrai pas plus sur Chéryl, bien que l’envie m’en manque et passons au voisinage amical.

poulpe4.jpgGérard et Maria. Ah, ceux là, si vous les connaissiez ! De purs amis et comme dirait mon amie Béatrice, ça ne vaut pas que dalle (excusez les écarts du scripteur de cette notule, mais la fantaisie verbale est son plaisir personnel, un peu sa masturbation spirituelle). Lui est bougon, elle est maternelle. Mais entre nous pas de fioritures, l’amitié ne se pèse pas en pintes de bières. D’ailleurs, la plupart du temps, mes petites enquêtes, je les découvre chez eux. En buvant mon café matutinal, et en lisant le Parisien Libéré (de quoi ?) ou Libération. Là aussi les retrouvailles, c’est parfois la soupe à la grimace. Faut dire que côté épistolaire, je ne me foule guère, envoyant par ci, par là des cartes postales des régions que je traverse, alors forcément Gérard il me fait la gueule et Maria prend ma tête entre ses seins, ce qui ma foi n’est pas désagréable, mais ils rangent vite leur rancune au fond du tiroir-caisse, à tel point que parfois mes aventures, je les dois à mes bistrotiers, surtout Gérard qui s’amuse à surligner, à entourer les entrefilets de faits divers susceptibles de me sortir de ma léthargie et enfourcher ma Norton 750 Commando, un engin récupéré chez Pedro, abandonnée par un petit cousin de celui-ci parti précipitamment après s’être vengé d’un commissaire qui avait violé sa sœur, au cousin pas à Pedro, de toute façon la famille, c’est la famille, et je ne sais pas quand je vais terminer ma phrase, je ne m’appelle pas Marcel Proust, d’abord ce n’est pas mon auteur préféré, suite au paragraphe suivant.

Pedro, c’était le pote de mon père, et c’est le mien, même si poulpe5.jpgparfois nous ne sommes pas d’accord sur certains points de détail. Par exemple sur nos liquides préférés. Lui préfère le vin et veut absolument me convaincre que cette boisson est la panacée de tous nos maux. Ce serait plutôt l’irascibilité de tous nos mots. Ce qui ne l’empêche pas de me fournir en papiers d’identité bidons lorsque le besoin s’en fait sentir ou en arme à feu, des bricoles dont je sais la provenance illégale mais sûre. Et puis, faut dire que j’ai effectué une enquête pour son compte, pas pour le plaisir, mais par reconnaissance, par amitié. Allons, ne jouons pas dans la cour de l’émotion, je me dois de démontrer que je suis un dur sous une carapace de tendre. Ou le contraire. Pedro, c’est un ancien de la colonne Durruti, est ex résistant, et a accroché, sous un fauteuil à la “ Emmanuelle ”, un portrait de Puig Antich, martyr anarchiste sous Franco. C’est peut-être lui qui inconsciemment m’a donné le goût de pourfendre les représentants de l’hydre nouvelle version. J’aime, outre la bière, fouiller dans les failles et les désordres apparents du quotidien, cherchant dans les faits divers la maladie de notre monde, une gangrène qui se propagerait si dans solitaires comme moi n’essayaient d’y mettre bon ordre. Et malheureusement le quotidien est placé sous la houlette d’un borgne qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez et engendre racisme, ségrégationnisme, totalitarisme, en un mot fascisme. Je ne vais pas m’étendre sur une profession de foi qui fait de moi un personnage libre, curieux, témoin d’une époque, libertaire, épris d’une justice qui n’aurait pas les yeux bandés que d’un côté.

poulpe6.jpgJe pourrais vous parler de Vlad, le serveur roumain qui travaille pour le compte de Maria et Gérard, ancien médecin réfugié politique, de Léon, le vieux berger allemand qui, épileptique, a des problèmes d’arrière-train et d’optique. D’où la locution courante “ c’est pas la vue mais c’est l’odeur ”. Je m’en voudrais d’oublier dans ce cheptel humain qui gravite autour de moi le vilain petit canard, le mouton noir, l’homme qui se focalise sur mes “ exploits ” alors qu’il ferait mieux d’aller voir ailleurs si j’y suis. Vergeat, l’ignoble Vergeat, qui émarge aux Renseignements Généraux et qui essaie vainement de me coincer dans ses rets. Le pauvre, il n’a pas compris que j’arriverai toujours à me cacher derrière des flots d’encre, quoi que l’ordinateur a de plus en plus pris la relève du stylo. Bon, et puis à sa décharge, je dois avouer que, parfois, il lui est arrivé de m’aider dans mes enquêtes, de me donner un petit coup de main. Ce qui l’enrage en réalité, c’est que je n’ai pas de patron sur le dos, comme lui, que je n’ai de comptes à rendre à personne, sinon à ma conscience, et que je n’oublie pas de me servir au passage afin de me défrayer pour pallier aux frais “ professionnels ” inhérents à mes déplacements. Et puis, j’ai une autre passion qui me coûte cher. Je possède un vieux Polikarpov à hélices, type I-16, un chasseur monoplace qui a fait la guerre d’Espagne, un engin surnommé La Mosca par les Républicains et La Rata par les fascistes. Je l’ai découvert par hasard dans une grange espagnole en 1990, à une vingtaine de kilomètres de Lérida, alors que je venais d’essuyer une bagarre avec des éleveurs de toros hargneux. Raymond me le retape sur l’aérodrome de Moisselles, mais il ne le fait pas gratuitement. Et puis les pièces de rechange ne se trouvent pas sur le catalogue Manufrance.

C’est pas le tout, mais de discuter comme ça avec vous, ça me poulpe7.jpgdonne soif. Je me prendrais bien une petite mousse, histoire de m’humecter les papilles (de la nation me souffle mon correcteur). Brune, blonde ou rousse, je ne fais pas de différence, pourvu qu’elle soit buvable, pas comme la plupart de notre production nationale. Je pourrais vous citer parmi mes préférences la Hoegaarden blanche ou Schaapskooi trappist que j’ai dégustées en compagnie d’Olivier Thibault lorsque je lui ai narré mon aventure intitulée “ Les pieds de la dame aux clebs ”, la Krone ou la Starobrano avec Michel Chevron dans “ J’irai faire Kafka sur vos tombes ”, la Kwak avec Bertrand Delcourt dans “ Les sectes mercenaires ”, la Oscuras, une bière brune mexicaine que m’a fait connaître Gérard Delteil dans “ Chili incarné ”, la Tsin tao proposée par Roger Martin dans “ Le G.A.L. l’égoût ”, la Rinck et la San Miguel avec François Joly dans “ Chicagone ”… Mais je sens que les émanations de cette liqueur des Dieux vous monte à la tête, alors passons à autre chose.

Mes tribulations m’entraînent en province, et même à l’étranger. J’ai visité Le Havre, Lyon, Angoulême, Montmédy, Pau, Valence, Castagnède, Toulouse, et leurs environs. Parfois je change quelque peu le nom des localités où j’exerce mon apostolat comme dans l’histoire narrée par Jean-Jacques Reboux dans “ La cerise sur le gâteux ”. Ainsi il a rebaptisé sa commune Charançon le plomb. Il ne manque pas d’humour, mais tout un chacun aura compris où je me trouvais pour dénouer les fils de l’intrigue. Je ne rechigne pas non plus de me promener en dehors de nos frontières. C’est ainsi que pour la bonne cause (toujours), je me suis retrouvé à Assiout et le Caire en Egypte, et à Riyadh en Arabie Saoudite sous la férule de Roger Dadoun dans “ Allah recherche l’autan perdu ”, à La Paz en Bolivie, à Mexico et à Las Condes au Chili grâce à Gérard Delteil. Egalement à Manchester dans une aventure évoquée par mon père spirituel, Jean-Bernard Pouy, mais cette pérégrination n’a pas encore été racontée. Peut-être un jour saurez-vous ce que je suis allé faire dans cette ville située au nord de la perfide Albion. Mais il me faut bien garder quelques petits secrets de temps à autre.

C’est comme pour mes différentes identités. Mes historiographes se font un malin plaisir de les dévoiler. Alors à chaque fois je me dois de changer de nom et cela va de Henri Wajman, chercheur au CNRS ou Jérôme Le Prieur sous la plume de J.-B. Pouy dans “ La petite écuyère a cafté ”, à Gabriel Lardoise dans “ Quand les poulpes auront des dents ” de Pierre Barachant, en passant par l’inspecteur Calmar ou Gabriel Van Poulpen dans “ Arrêtez le carrelage ” de Patrick Raynal, Charles Pulpowski par Bertrand Delcourt, j’en passe et des meilleurs. Franchement on se demande parfois s’ils ont du respect pour l’homme dont ils traitent les aventures. Il n’y a que Roger Martin qui m’a donné des pseudonymes que je suis fier de porter : Jack Eden, référence à Martin Eden de Jack London, ou encore Brice Pelman, auteur de romans policiers.

poulpe8.jpgTiens en parlant de ça, je vous ai dit tout à l’heure que mes lectures étaient éclectiques. Jugez-en par vous même. Cela va d’un recueil de haïku de Matsuo Bashô à “ Joujou sur le caillou ” de A.D.G. en passant par “ Le Bossu ” de Paul Féval, “ Le sang noir ” de Louis Guilloux, “ Le verdict ” de Kafka, “ Les Aphorismes ” de Liechtenberger, “ Martin Eden ” de Jack London, “ Le Nécronomicon ” de H.P. Lovecraft, “ Kiss Tomorrow Goodbye ” de Horace Mac Coy, “ Contes et légendes du Val d’Artemise ” de Mylène Kramer, “ Cahiers de tout et de rien ” de Macedonio Fernandez, les œuvres de Calaferte, “ Sublimes paroles et idioties ” de Nasr Eddinhodja, sans oublier les ouvrages d’auteurs inventés par de petits plaisantins. Mais j’arrête là, la liste est loin d’être close et vous pourrez tout à loisir parfaire votre culture en lisant les romans que m’ont consacré des auteurs célèbres ou en devenir. J’ai été adapté en bandes dessinées et également en film. Je n’en tire pas pour autant gloire et morgue. C’est mon destin, celui que je me suis tracé. Et ceux qui auront lu ces lignes, s’ils pensent que je raisonne parfois comme un adolescent attardé, que je me montre frivole, volage dans mes pensées, dans cette présentation, c’est parce qu’il me faut décompresser entre deux aventures. La lutte est dure, longue, sans fin. De nouvelles preuves nous sont assénées tous les jours. Je suis un homme normal, avec mes convictions. Il m’arrive de tuer, sans plaisir, et de me demander si je ne rejoins pas ce faisant la cohorte de ceux que je combats. Je ne suis pas un vengeur masqué, simplement quelqu’un qui, s’il n’a pas vécu la dernière guerre, s’il n’a pas connu les atrocités commises au nom de je ne sais quel prophète idiot, raciste, intégriste, intolérant, a retenu les leçons du passé. Ce dont tout le monde ne peut s’enorgueillir.


Au fait, à part la bière, je n’ingurgite guère autre chose, sauf dans des cas désespérés, et vraiment pour faire plaisir à des amis.

Mais savez-vous pourquoi je ne bois jamais d’eau ?

Parce que l’eau triche.

Méditez cette pensée !

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commentaires

A
Bonjour,<br /> j'adore ce texte, vraiment un bon résumé de notre ami le Poulpe,j'en ai lu pas mal de ces aventures mais maintenant j'ai perdu le fil vu le nombre de volume.<br /> le film pas trop mal à l'époque pour une adaptation, même si je ne le voyais pas comme ça.
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O
<br /> <br /> Merci Alain !<br /> <br /> <br /> Je ne connais le Poulpe que par les livres car je suis pas cinéphiles et donc je ne peux juger de la prestation de Daroussin.<br /> <br /> <br /> Les nouveaux romans consacrés au Poulpe, depuis quelques mois, sous la plume de Baranger, Laurent Martin, Maïté Bernard, François Darnaudet sont intéressants d'autant qu'ils nous font voir un<br /> Poulpe parfois différent. Je pense surtout à certains l'aiment clos de Laurent Martin. Et la production n'est plus aussi importante qu'à l'origine.<br /> <br /> <br /> A découvrir ou redécouvrir.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
L
excellent !! voilà un billet qui tombe vraiment pile poil pour moi qui viens à peine de finir mon premier Poulpe !! je crois qu'il y en aura d'autres assurément !!! En tout cas merci je viens<br /> d'apprendre pleins de bonnes choses sur ce personnage que même les amerlocs n'auront jamais et ses amis !
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O
<br /> <br /> Bonjour Bruno<br /> <br /> <br /> C'est ton article qui m'a incité à mettre en ligne cet article<br /> <br /> <br /> Et continue tes découvertes, tu ne seras pas déçu ! En général.....<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
Y
Un bon rappel : le Poulpe ne boit pas de vin, un casse-tête lorsqu'il est venu à Nantes (Aztèques freaks de S. Pajot), parce là le Muscadet pouvait couler à flots, mais bon, il y a aussi des<br /> brasseurs locaux
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O
<br /> <br /> Bonjour Yv<br /> <br /> <br /> Non Le Poulpe ne boit pas, il déguste... Mais il lui arrive de faire quelques infidélités quand même, selon les auteurs...<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
Z
Le poulpe, de très vieux souvenirs il me semble
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O
<br /> <br /> Du siècle dernier en effet, mais Gabriel Lecouvreur est toujours vivant et bien vivant !<br /> <br /> <br /> D'ailleurs je vais remettre en ligne quelques unes de ses prestations, il le vaut bien...<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
G
Je le reconnais celui-là, il est recyclé!<br /> Je m'en souviens parce que c'est toi qui m'a fait découvrir le poulpe!
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O
<br /> <br /> Oui Gridou, c'est mon côté écologique...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Bienvenue dans la petite revue de la littérature populaire d'avant-hier et d'hier. Chroniques de livres, portraits et entretiens, descriptions de personnages et de collections, de quoi ravir tout amateur curieux de cette forme littéraire parfois délaissée, à tort. Ce tableau a été réalisé par mon ami Roland Sadaune, artiste peintre, romancier, nouvelliste et cinéphile averti. Un grand merci à lui !
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