Le Noël de la rue
C'est la neige et le vent
Et le vent de la rue
Fait pleurer les enfants
Noël ! Période de fête, de joie, de paix.
Période propice pour offrir des cadeaux, indépendamment de leur valeur, seul le geste comptant.
Dans les rues, dans les maisons, tout le monde s’affaire. Sapins, guirlandes, bougies, papier d’emballage, boîtes mystérieuses envahissent les appartements, si modestes soient-ils.
Martin Adamic, dix ans, malgré ses malheurs, une mère pocharde et un père gueulard qui ne se montre pas avare de taloches, Marin ose espérer. Depuis deux ans, il n’a pas connu de vrais Noëls, et, sentant pour une fois sa mère dans de bonnes dispositions, il rêve d’une soirée relativement calme, semi-familiale, avec, pourquoi pas, un petit cadeau en apothéose.
Il ne demande pas grand-chose, juste une montre, la moins chère possible, mais une montre qui fonctionne et qu’il pourra exhiber devant ses camarades de classe.
Alors que sa mère, qui est décidemment dans un bon jour, lui offre le cadeau tant attendu, l’intrusion de son père déguisé en Père Noël trouble la sérénité complice qui s’était instaurée entre la mère et l’enfant.
Accès de colère du père qui écrase sous son talon rageur la montre-cadeau et, devant la rébellion maternelle, inflige une mortelle raclée à la génitrice du pauvre Martin qui n’en peut mais.
Ensuite, lé père meurtrier emmène le fils, éberlué par cette scène guère digne d’un réveillon, si frugal et si misérable soit-il, dans les docks londoniens. Il a fait un pacte avec le Diable et il entend bien que sa progéniture suive le même chemin.
Emprisonné, le meurtrier s’évade dix ans après et entame un règlement de comptes ayant pour cible les policiers qui l’ont mis sous les verrous.
Première victime, la femme de l’inspecteur Blake qu’il assassine pratiquement sous les yeux de l’inspecteur Sinclair.
Les premiers témoignages font état d’un Père Noël au faciès cadavérique. Et voici John Sinclair entraîné dans de nouvelles aventures.
Terreur, angoisse et diableries pour cette sixième traduction française dans cette collection. Sur un rythme enlevé, rapide, débarrassé des scories descriptives et des réflexions métaphysiques, dont sont souvent empreintes les œuvres de Stephen King, Graham Masterton, et autres auteurs américains ou britanniques qui s’amusent parfois à encombrer leurs récits, ce petit roman allègre se lit avec plaisir, même s’il n’atteint pas les sommets du chef-d’œuvre.
Jason DARK : Peur sur Londres. - Les Lectures de l'Oncle Paul
Allons donc, London... Pêcher la crevette Allons donc, London... Pêcher le petit poisson. Médium amateur mais ne faisant pas commerce de ses dons, Miriam Di Carlo est réveillée brusquement en ...
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2017/10/jason-dark-peur-sur-londres.html
Jason DARK : Noëls de sang (Mörderische Weihnachten – 1987. Traduction de Jean-Paul Schweighaeuser). Collection John Sinclair, chasseur de spectres N°6. Editions Fleuve Noir. Parution mai 1992. 192 pages.
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